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France 1941 : ASSAUT SUR LE RHIN

Ce qui suit n’a aucune prétention historique ou même uchronique. Il ne s’agit que de fournir un canevas pour présenter des modèles de matériels français alternatifs.

Automne 1939 : après l’invasion de la Pologne, la France et l’Angleterre déclarent la guerre à l’Allemagne.

 

Tout le monde mobilise, mais personne ne bouge.

 

Français et Anglais ne souhaitent pas la guerre et ont besoin de temps pour se réarmer.

 

Les généraux allemands sont réticents à attaquer de front la puissante armée française et Hitler souhaiterait éviter un combat direct avec les Britanniques.

 

Suite aux avancées diplomatiques franco-anglaises, la Belgique, consciente de devoir faire les frais de tout combat à l’Ouest comme en 14-18, rejoint officiellement les Alliés en février 1940.

 

En parallèle l’industrie de l’armement Britannique, Belge et Française  tourne à plein. Des usines sont délocalisées aux USA et dans les Empires coloniaux.

Des commandes sont également passées à l’industrie aéronautique et militaire américaine.

 

Les FT 17 à canon de 47mm construits avant guerre n’avaient plus aucun intérêt à ce moment et devinrent des « pots de fleurs » sauf quelques-uns envoyés en Cochinchine où les Anglais en retrouvèrent après guerre.

 

De même les 2 prototypes du Tracteur C modèle 1939 de l’AMX  partirent pour l’un à l’Ecole Militaire, pour l’ autre à la ferraille

Estimant que les « ploutocraties » de l’ouest sont faibles et ne réagiront pas, Hitler décide de se concentrer sur son ennemi politique : le bolchevisme soviétique. Le 22 juin 1941, l’Allemagne envahit l’Union Soviétique.

 

Celle-ci réagit en demandant aux Alliés de faire jouer les accords des années 30 et d’ouvrir un second front.

 

 Le 25 juin Anglais, Belges et Français   s’avancent en Allemagne. (les Hollandais conservent leur neutralité...mais laissent passer les armées alliées, sous la surveillance de leurs De Schelde S21) Les Allemands se replient en bon ordre sur le Rhin. Mais les chars légers AMX 40  détruisent les unités hippomobiles vite rattrapées. Les Anglais franchissent le Rhin sous l’œil bienveillant de l’armée néerlandaise mais sont arrêtés sur l’Ems.

L’armée française arrive à traverser le pont de Kehl….

 

Les Alliés effectuent plus de 1000 sorties aériennes ce jour-là, notamment en appui à leur troupes au sol. Les LB-30 fraîchement arrivés des USA entament une campagne de bombardement aérien sur Berlin alors que les Payen P.321, servent à la reconnaissance avancée.

 

Dans les jours suivants seront engagées des opérations de bombardement sur les centres industriels allemands.

Les allemands ayant fait sauter tous les ponts sur le Rhin et sur L’Ems les alliés sont bloqués. Par ailleurs la tête de pont établie à Kehl est vite maîtrisée par la Wehrmacht d’autant que le pont a sauté derrière les troupes françaises!

 

Les anglais s’emparent de Münster le 30 juin mais eux aussi doivent faire face à une forte opposition, y compris d’unités terrestres de la Kriegsmarine appelées en renfort.

 

Les chasseurs ardennais s’infiltrat vers Coblence mais sont arrêtés sur la Wunsrück.

 

Mais l’armée belge touche le gros lot le 29 juin en découvrant à Remagen un pont intact.

Maheureusement elle ne peut traverser, ses chars étant détruits les uns après les autres par une batterie de Flak 36.

 

Cette batterie sera finalement réduite au silence le 1er juillet par la conjugaison d’un bombardement et d’une attaque aéroportée française. Mais après ce coup d’éclat, la force parachutiste française, dont la plupart des avions ont été abattus devra pendant de longs mois se reconstituer. Les Chars G1R de l’armée française peuvent maintenant entrer en Allemagne.

Au 14 juillet 1941, les forces britanniques, renforcées de chars français arrivent à pénétrer en direction de Hanovre.

L’offensive alliée au Nord s’est aussi traduit par une confrontation sur mer avec la Kriegsmarine dans une nouvelle bataille de Helgoland. Victoire à la Pyrrhus des Alliés car si le combat sur mer se traduit par une nette défaite allemande, dès le 3e jour de combat la Kriegsmarine et la Luftwaffe sont parvenues à s’entendre et les navires alliés souffrent fortement de la contre-attaque aérienne, y compris le porte-avions français Béarn pourtant protégé par son escadrille de Grumman G-36.

 

La tête de bon française de Kehl a été réduite et tout le front est stabilisé sur le Rhin tendit que l’Armée Belge se concentre sur le Palatinat.

Les combats se poursuivent autour de Remagen où la Luftwaffe est arrivée à endommager le pont, aussitôt remis en état par le génie belge. Les AMD 178 sont toujours à la pointe des combats.

Au 1er août les combats font toujours rage autour de Münster et le saillant du Palatinat a été presque entièrement réduit.

 

A Remagen la tête de pont a été stabilisée et l’armée franco-belge a pu reprendre l’offensive malgré une contre-attaque de la Luftwaffe dont plusieurs unités de Stuka et de Hs 123 ont été rameutées du front de l’Est qui harassent les Somua S40 français.

 

Les engins K du génie mettent à mal les fortins de la ligne Siegfried (d’ailleurs encore inachevée) et les Vannod LTC font merveille dans les collines du Palatinat.

 

Malgré cela les Français rentrent dans Koblenz le 21 août mais les combats d’infanterie se poursuivront encore 8 jours mettant à lourde épreuve les Lorraine VBCP 39L.

Au 1er septembre, les forces anglo-françaises du Nord ont fait leur jonction avec les Franco-belges de Remagen.

 

Un nouvel axe d’offensive allié se dessine vers Mayence.

 

Au nord, durant la bataille pour la prise de Brême les AMX Tracteur C/40 réalisent leur coup d’éclat de la campagne en détruisant seuls un Panzergruppe de Panzer IV.

 

Les officiers français apprécient grandement les « command cars » (comme disent les observateurs de l’US Army Corps) Citroën P124.

 

Un nouveau type de véhicule fait son apparition sur le front : le canon d’assaut de type SAu 40

 

La dizaine de chars F1 construits avant guerre permis la réduction des forts de la ligne Siegfried dans le Palatinat

IMPORTANT : pour voir les montages cliquer sur les photos des maquettes

Les autres fronts : en Norvège, l’assaut allié mené dès 1940 s’était vite enlisé dans une bataille des ports et des hauts-plateaux. L’environnement lui-même n’aidait aucun des combattants avec des températures basses, des tempêtes qui gênait le ravitaillement des troupes dont les lignes logistiques s’étiraient au travers de la Mer du Nord.

 

Dès 1941 les français et les italiens s’étaient opposés en Afrique du Nord et aux confins du désert éthiopien. Après l’attaque de la Russie, les Anglais rejoignirent les Français en Syrie décidèrent l’invasion de l’Irak pro-allemand afin d’éviter une prise en tenaille des zones pétrolifères du sud de l’URSS… malheureusement les Allemands les prirent de vitesse, établissant un pont aérien pour amener à aux insurgés de Bagdad l’armement moderne et conseillers militaires..

qui leur faisaient défaut