MPM 72020 1/72 Curtiss XP-55 Ascender

MPM 72020 1/72 Curtiss XP-55 Ascender [1993]

 

 

DOCUMENTATION

·  AERO JOURNAL N°18 The X Files

·  AIR MAGAZINE  N°6 Black Bullet

 

Ce kit du vilain petit canard de chez Curtiss n'est pas une nouveauté, c'est une production « short run » de MPM un fabricant Tchèque qui se singularise par l'originalité de sa gamme. Trente pièces en plastique, deux grandes planches de photo découpe, une planche de bord en acétate et une verrière vacu-formée composent ce kit assez complet. Les pièces en injecté sont grossières et difficiles à dégrapper, certaines sont mal moulées et demanderont pas mal de travaux d'affinage. Après un long moment passé à nettoyer les pièces principales on fini par se rendre compte que c'est pas aussi rustique qu'à première vue, la gravure est fine, précise et les assemblages corrects. L'habitacle est succinct mais plausible avec ses minuscules pédales en photo découpe et son siège correct, la documentation sur l'intérieur n'est pas trop abondante on peut donc se contenter de ce qui nous est proposé. Tout l’intérieur de cette machine est à peindre en « interior green ANA 611 » j'utilise le ton de la gamme GUNZE pour les habitacles U.S. de cette époque (Ref H-58). Avant de coller le fuselage il est impératif de lester tout l'avant de l'ASCENDER sinon vu le poids de la partie moteur il va reposer définitivement sur le croupion. Sur la notice il y a un croquis qui nous donne le dièdre à respecter pour la mise en place des ailes, c'est un moment délicat car les ailerons doivent former un angle droit parfait. Le train est délicat à assembler et les indications de la notice concernant le pliage  de la pièce F-14 manquent de précision, de plus tous les collages des pièces métalliques exigent de la colle cyanoacrylate et nous n'avons pas droit à l'erreur avec cet adhésif. J'avoue que je n'ai pas réussi à utiliser la pièce F-11, une sorte de quille, je l'ai remplacée par de la feuille plastique découpée au bon format. La découpe de la canopée est bien délicate comme toujours avec le rhodoïd, une matière souvent trop fine et pas toujours limpide. Coté peinture c'est plus simple que le montage c'est du « olive drab » sur « neutral grey » (H-304 ou H-52 sur H-53).

 

En parallèle à ce montage j'ai assemblé une vieille résine (années 70) censée reproduire le XP-56, ce produit d'une marque inconnue est certainement le kit le plus rustique que j'ai monté à ce jour, le scratch intégral semble même plus facile...Mais cela nous donne le compagnon idéal pour le Curtiss et une fois monté et peint il arrive à faire illusion, j'ai vu quelque part que le XP-56 existait depuis en injecté classique...Voila deux étranges machines volantes de plus dans mes vitrines...

 

© A. Galliat / Modelstories 2024

BONUS / XP-56