RS 92093 1/72 Lockheed P-322 I

RS 92093 1/72 Lightning P-322 I [2012]

 

Ce kit est (à ma connaissance), l’unique modèle en injecté de la variante initiale, sans turbocompresseur, du P-38. Bien que la France en ait commandé, ils n’avaient pas été livrés en juin 1940 et furent donc récupérés par la RAF ...qui les rejeta tout de suite! RS ne fournit pas de cocardes françaises, cette décoration uchronique est donc à réaliser soi-même à partir de la boite à rabiot.

 

Le kit est plutôt complexe, avec des découpes compliquées, des assemblages approximatifs, d’autant plus scabreux que le P-38 est nativement un avion difficile du fait de sa double queue. 

 

Un certain nombre de pièces sont trop petites pour être réellement utilisables, une « manie » de tous ces petits fabricants d’Europe Centrale qui semblent oublier que construire une maquette ce n’est pas qu’une question de fidélité au modèle mais aussi d’ergonomie pour le maquettiste.

 

Conclusion : Un sujet intéressant...mais qui se mérite !

 

 

© JC Carbonel / Modelstories 2023

[accueil] [histoire de la maquette] [documentation] [analyses] [forum] [news & expos] [ webmestre ] [aerostories ] [liens]

>sommaire précédent<

Assemblage du nez et des ailes. Les serre-joints sont utiles, de même que la colle cyanoacrylate. Par exemple le joint entre les parties inférieure et supérieure du nez n’est pas bon ; l’une des deux pièces étant plus large d’un bon mm par rapport à l’autre!

Les deux poutres s’assemblent plutôt bien (avec l’aide de colle cyanoacrylate quand même). Par contre  les carénages des radiateurs nécessitent du mastic.

Point positif : la gravure des trappes de train réagit bien au lavis pour mettre en valeur leurs détails internes.

L’assemblage suivant va se faire pas à pas: une poutre après l’autre, puis les moteurs….

Naturellement en gardant sous la main colle cyanoacrylate et mastic!

Etonnamment  tout cela tombe à peu près juste….si l’on oublie les joints à combler dont certains font plus de 1.5 mm de large

Comme on peut le voir, il ne faut pas économiser le mastic!

Mise en place des trains principaux...un peu à l’aveuglette compte tenu de l’absence de localisation bien précise des vérins. Plutôt que d’essayer de dégrapper et de poncer les vérins fournis, j’ai préféré utiliser une tige en Evergreen.

Le fabricant fournit des roues en résine ce qui n’apporte pas grand-chose mais ne nuit pas non plus.

Le train avant m’est apparu trop fragile pour supporter un nez lesté. J’ai préféré une discrète béquille transparente, collée dans l’ombre des dérives.