MONOGRAM  PC225 1/24Tom Daniel’s Rommel Rod

MONOGRAM  PC225 1/24 Tom Daniel’s Rommel Rod [1969]

 

Bien que disposant déjà de la réédition de 2009 (et il y en a eu une autre en 2018!), lorsque j’ai découvert l’épave de ce modèle dans une brocante je n’ai pu résister au plaisir de le sauver.

Cet engin, totalement fictif bien évidement, croisement improbable d’une Mercedes 540, d’un Sdkfz 250 et des éléments de semi-chenillés français d’avant-guerre (le rouleau avant repris sur les half-tracks US de 1941), est l’une des créations les plus connues réalisées pour Monogram  par le fameux concepteur de « Show Rods » (voitures d’exposition) américain Tom Daniels.

 

J’ai décidé de l’interpréter de manière « réaliste » autant que je le pouvais.

Ceci impliquait en particulier d’éliminer le panneau arrière avec sa rotule de mitrailleuse et ses chenilles de remplacement moulées dans la masse (beurk).

Par comparaison avec la réédition, je me suis rendu compte que les mitrailleuses d’origine étaient...au 1/35 ! De même les jerrycans. J’avais déjà acheté des jerrycans en résine mais j’ai fait l’impasse sur l’obtention d’un soldat Tamiya au 1/25 juste pour la MG34… je le signale juste pour ceux que çà pourrait intéresser.

Les mitrailleuses pour un véhicule de Feld-marshall me paraissaient nettement déplacées, j’ai préféré bidouiller un pseudo poste de radio.

Les squelettes au 1/24 en résine ont été acheté sur un site de figurines d’heroic-fantasy, les couvre-chefs étant des surmoulages de ceux de tankistes allemands Tamiya (dans le Tiger ou le Panther au 1/25).

 

J’ai opté pour la livrée sable du Renard du Désert tout en me disant que la version grise de la Campane de France eut peut-être été plus approprié car Rommel y commandait la 7e Panzer Division « Gespensterdivision « (Division Fantôme) ce qui parait applicable à quelqu’un réduit à l’état de squelette.

 

Des décalques appropriés (Italeri je crois) ont été trouvés dans la boite à rabiot.

 

Pas forcément toujours simple (l’assemblage des squelettes en résine n’est pas une partie de plaisir) mais très « fun » à l’arrivée !

 

© JC Carbonel / Modelstories 2022

Ce boxart est celui de la réédition...mais il y a peu qui change par rapport à l’édition originale.

Grappes de la réédition

Le châssis avec le moteur

Une pelle était moulée sur la port conducteur : à éliminer par ponçage, grattage ….

Le caisson pour la roue de secours était manquant : refait en carte plastique !

L’arrière du véhicule : après élimination de la rotule de mitrailleuse et des chenilles de rechange moulées dans la masse, il y avait des trous : j’ai tout recouvert avec une « plaque de blindage » en carte plastique fine de 0.25 mm. La bande collante lui permet de garder la courbure durant le collage.

Détail rajouté à l’intérieur des roues tendeuses.

Moteur peint en noir et brossé à sec en alu.

Quelques pièces ont été récupérées sur cette MB 540 K Italeri.

Moteur, pneus souples etc… en place sur le châssis.

Jerrycans en résine au 1/24 pour remplacer ceux, sous-dimensionnés et trop simplistes, fournis par Monogram.

Table à cartes et radio en scratch (Evergreen). Les faces des appareils radio sont des surmoulages de ce que je crois être une batterie de voiture.

Des baguettes Evergreen, ramolies à la colle liquide (pas trop sinon çà casse...et ne pas utiliser la « verte » ...çà casse directe) forment le casier à jerrycans.

Jerrycans en place. Notez aussi que pour rajouter des plis de tissus la capote a été recouverte d’aluminium ménager.

Les squelettes. L’aspect « modulaire » (donc os par os) n’aide pas beaucoup quand il faut coller à la colle cyanoacrylate. J’ai conservé les jambes des squelettes Monogram (avec leurs bottes) et je l’ai monté qu’à partir du bassin. Et j’ai attendu que chaque membre soit bien sec pour le coller sur le tronc.

L’habitacle aménagé.

Phares, roue de secours et montants du 2e pare-brise en position (curieusement le pare-brise du conducteur est arrivé intact mais celui du passager était manquant)

Echappements pris sur la 540K

Les tankistes Tamiya donc les casquettes sont surmoulées.

Le conducteur en place. J’ai d’abord posé la main sur le pommeau de vitesse et ensuite, rapproché l’autre extrémité de l’épaule.

Découpe des caches « yeux de chat » : l’astuce c’est de d’abord découper les fentes.

Les bras d’Erwin sèchent.

Les « yeux de chats » sont collés sur une deuxième plaque de manière à donner un arrière-plan aux fentes. Naturellement cette plaque sera mis en forme circulaire pour s’insérer dans les phares.

Erwin installé devant une carte de Tobrouk récupérée sur Internet.

Phares avec yeux de chats, Notek (scratch) et tiges d’encombrement (un peu épaisses mais je n’avais pas mieux.)