SCRATCH 1/72 Coléoptère SNECMA AP503 E-3

SCRATCH 1/72 Coléoptère SNECMA AP503 E-3

 

Le choix du sujet tenait en ce qu’il fut en mai 1953, le tout premier Coléoptère à vocation opérationnelle dessiné par l’équipe de la SNECMA. La documentation tient entièrement dans les pages 38 à 40 du livre « la SNECMA, von Zborowski et le coléoptère » chez Artipresse (2010)

L’avion n’est pas parfaitement « à l’échelle » car l’ouverture arrière du statoréacteur / bord de fuite de l’aile annulaire est de 2~3 mm plus large qu’il n’eut fallu...mais le choix était d’utiliser le verre à cocktail trouvé ...ou de ne pas faire la maquette !

La remorque fut également complexe à concevoir pour deux raisons :

· La double courbure du col de cygne était difficile à reproduire en scratch.

· Le fonctionnement de la « gerbeuse » a nécessité pas mal de réflexion pour comprendre son fonctionnement...avant de comprendre que le châssis arrière ne servait à rien ou presque : il n’était utilisé que pour déplacer l’avion à la verticale, ce qu’on peut imaginer sur un tarmac d’aérodrome, et encore, cela parait totalement irréaliste en campagne.

·  

L’ensemble a été mis en diorama avec un camion tracteur Rochet-Schneider T6 (construction de la maquette ICI) et quelques figurines : Voir ICI la construction du diorama

 

Conclusion : un modèle original qui représente bien la tendance des années 50 à se doter d’avions VTOL.

 

© JC Carbonel / Modelstories 2021

Un verre à cocktail va servir d’aile annulaire. La ligne de découpe est marquée avec de la bande collante Tamiya.

Le fuselage est extrait d’une torpille 1/35 Mikro-mir avec une pointe avant prise sur un FW 189 Airfix (ce qui n’est pas entièrement conforme car cette pointe n’a que 3 montants alors qu’elle devrait en avoir 4

Les fenêtres latérales sont représentées par du plastique transparent épais, poncé pour être mis en forme.

Les prises d’air sont en carte plastique avec beaucoup de ponçage pour la mise en forme.

Le fuselage se mets en forme avec 4 ailettes qui relient le fuselage à l’aile annulaire.

Les accroche-flamme du stato-réacteur sont représentés par du fil électrique mis en forme et séparés par des sections de profilés Evergreen.

Les trains d’atterrissage sont des têtes de missile 1/48.

Les produits préparateur et applicateur de décalques Prince August sont bien utiles.

Et...la remorque...

La partie « col de cygne » est réalisée en profilé Evergreen mis en forme d’abord … de profil.

Ces sections un peu « torturées » sont placées entre deux segments purement rectangulaires.

Les énormes roues arrière proviennent d’un Bf 109 au 1/32. Les roues avant...je ne me souviens plus!

Le bord d’attaque de l’aile annulaire est repris au stylo Molotow.

Construction du châssis de la gerbeuse. Les poutres extérieures sont des profilés en U pour servir de glissières.

Et voici la structure interne qui doit coulisser dans les glissières de la gerbeuse...en fait çà coulisse de 5mm à peine pour pouvoir déposer le Coléo au sol...donc on pourrait simplifier et tout coller fixe !

On vérifie que tout pivote, coulisse comme il se doit!

L’avion est positionné à côté de la remorque. En effet comme il n’est pas « exactement » à l’échelle, le ber qui le supporte ne peut être directement copié sur le plan (qui n’est pas très clair sur ce point d’ailleurs)

Le ber est construit en carte plastique puis collé dans la gerbeuse.

Voici le petit châssis avec ses deux petites roulettes (maquette japonaise non identifiée). La difficulté ici c’est d’articuler l’objet sur la structure de la remorque. Les axes sont des sections de « trombones » de bureau mais comme ils sont fixés à la colle cyanoacrylate gel il faut être soigneux pour ne pas tout bloquer !

Les poutres à l’arrière du ber nécessitent là aussi pas mal de travail à l’estime. Il faut les trous pour passer les pieds du Coléoptère et la partie qui joint à la gerbeuse doit être suffisamment courbée pour ne pas buter sur le châssis de la remorque lors du basculement...prévoyez quelques soirées pour coller ces deux pièces !

Assemblage terminé ! Tout est glissé en position.

La barre de remorquage.

Il n’y a pas d’hydraulique dans cet engin. Tout est par des câbles. J’ai donc rajouté des petits disques pour simuler les poulies...et j’ai fait l’impasse sur les câbles!

Quelques petits détails rajoutés.