Heller 80359 1/72 AAC 1 Toucan

Heller 80359 1/72 AAC 1 Toucan [2019]

 

Heller reprend son excellent Junkers Ju 52 avec une nouvelle planche de décalques pour nous proposer un « Toucan » c’est-à-dire un Junkers Ju 52 fabriqué en France et utilisé par les Forces aériennes françaises et plusieurs opérateurs civils.

Mais qu’est-ce qu’un Toucan? En effet les sources de ces Junkers étaient diversifiés : appareils capturés, avions tout juste sortis de chaîne de montage (Colombes, Suresnes, Courbevoie) et comme les derniers ne furent retirés du service qu’en 1962 avec une production qui s’étira de 1944 à 1948 on peut penser qu’il y eut des variations !

Les différences relevées sur les photos entre les Ju 52 et les AAC.1 sont les suivantes  (mais pas forcément applicables à tous les appareils : les premiers sortis d’usine et immatriculés en France le furent pour Air France et l’aviation postale...ce sont probablement ceux qui étaient le plus proche du standard « allemand » ...mais Heller ne les propose pas!):

· Pas de cadre gonio en anneau sur le dos du fuselage

· Pas de tourelle arrière (certains AAC 1 ont reçus des tourelles mais de type américain et au milieu du fuselage et non à l’arrière)

· Roues à gros pneus (la documentation évoque des « pneus de DC3 ») (tous les appareils ne les ont pas eu mais il est dommage que Heller n’ait pas inclus cette variante dans sa boite)

· Tube Pitot simplifié (droit)

· La doc parle d’échappements rallongés...mais je n’en ai pas trouvé trace sur les photos.

 

La doc puisqu’on en parle. Voici ce que j’ai consulté pour cette maquette :

· les avions allemands aux couleurs françaises, tome 2 par Philippe Ricco, LELA Presse 1997 (8 pages sur le Toucan)

· 1940-1967 L’Armée de l’Air en Afrique du Nord Tome 2 par Alain Crosnier, Histoire & Collections 2015 (pas de page spécifique mais de nombreuses photos de Toucan dont certaines en couleurs!)

· Le Junkers Ju 52 de la Lufthansa à la Luftwaffe par Grégory Almeras, LELA Presse 2016 (2 pages sur le Toucan)

 

Le kit est superbe, très fin, (excellent rendu de la tôle ondulée et tout l’assemblage du fuselage tombe au quart de poil sans nécessiter un milligramme de mastic) bien détaillé (l’intérieur est en mode cargo avec les flancs de fuselage et les cloisons internes finement détaillé mais pas de siège pour passagers) et se monte fort bien sauf les ailes pour lesquelles je conseille d’assembler les ailes sur la pièce 50 (fond du fuselage) puis de coller l’ensemble au fuselage : j’ai assemblé les 4 faces du fuselage puis les ailes et je me suis retrouvé avec une aile bien plus haute que l’autre (et avec un dièdre très conséquent!), d’où collage à reprendre et toutes les complications que l’on peut imaginer...c’est pourquoi je conseille l’autre solution.

Le moment difficile pour moi fut l’assemblage des capots moteurs, je pense que la notice est peu détaillée sur ce point et que vu la complexité de ces pièces, il eut été nécessaire de montrer des vues orthogonales des pièces assemblées comme on l’a sur les notices des maquettes « musée ».

 

Heller propose pas moins de 5 décorations pour des appareils de l’Armée de l’Air et de l’Aviation Navale. Les décalques réagissent très bien aux produits assouplissants (Micro / Prince-August) et se plaquent sans difficulté sur la tôle ondulée.

 

Bravo donc à Heller pour avoir repris et francisé ce modèle. C’est quoi la suite un Bf 108 transformé en Nord 1000?

 

Remerciements à Heller pour la fourniture du kit présenté ici.

 

© JC Carbonel / Modelstories 2020

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Aménagements intérieurs : cockpit en 8 pièces, cloisons finement détaillées...et pas de sièges. Mais ne vous inquiétez pas : les hublots sont suffisamment petits pour que çà ne se voit pas...et d’ailleurs ce n’est pas forcément une simplification exagérée : la version cargo n’avait effectivement pas de siège.

Les pièces intérieures

Le toit avec la couverture de la tourelle en place.

Assemblage des deux demi-fuselages et emprisonnement des pièces intérieures.

Le fuselage est fermé. Pas un gramme de mastic ici !

J’ai collé le fond du fuselage… je déconseille de faire cela ! Les hublots sont protégés.

Les ailes … là aussi rien à dire !

Mise en place des empennages.

Et les gouvernes...

Comme je le disais, pour les ailes çà ne s’est pas bien passé pour moi...il a fallu que j’insère des fines lamelles d’Evergreen pour revenir à un dièdre correct et symétrique.

Les volets. La finesse des pièces peut faire qu’elles soient légèrement tordues...mais tout revient rapidement dans l’ordre avec les doigts. (c’est presque du Uri Geller à l’envers)

Les trains en place.

Je n’avais pas de roues de DC-3 en stock, j’ai utilisé celle du A-26 Invader Airfix.

Le bidule derrière le cockpit c’est un bout de grappe enfiché à la place de l’anneau gonio. Après séchage il sera arasé et gravé pour restituer la tôle ondulée.

Les moteurs sont collés en place. Les capots seront installés par-dessus.

Les capots prêts à être installés.