REVELL 03903 1/72 Haunebu II

REVELL 03903 1/72 Haunebu II (2018)

 

 

Documentation : il n’y en a pas !

           Ce kit REVELL est une pure fantaisie tirée d’un délire apparu sur Internet ! Initialement  ce qui a été appelé « la légende du V-7 » trouva son origine au tournant des années 40, lorsque des journaux populaires allemands essayèrent de rattacher les témoignages d’OVNI aux armes secrètes allemandes avec différents témoignages d’anciens de la Luftwaffe parlant d’un « hélicoptère supersonique » V-7. Cette création parait avoir été dérivée des projets réels « Focke-Wulf  Triebflugel » et « hélicoptère sphérique ».

Durant les années 90, la légende prit un nouveau tour avec l’apparition dans la légende d’engins à propulsion anti-gravitationnelle et à capacité de vol spatial dont la déclinaison des « Haunebu ».

Tout cela Revell ne le dit pas et présente dans le mini-historique le Haunebu comme un prototype authentique.

 

Le kit lui-même est la reprise d’un kit japonais, initialement commercialisé par Wave en tant que soucoupe volante vénusienne selon le témoignage (aujourd’hui très remis en cause) de George Adamski.

 

Le kit inclut de nombreux détails intérieurs qu’il serait dommage de cacher à jamais d’où ma présentation « écorchée ».

 

Remerciements à Revell pour la fourniture du kit présenté ici.

 

© JC Carbonel / Modelstories 2018

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Assemblage de la « jupe » de la soucoupe et de l’intrados de l’engin. Les 3 pièces qui constituent chaque élément s’assemblent sans difficulté.

Les trains d’atterrissage fournis ne ressemblent à rien. Donc j’ai utilisé les caches D2.

Les 3 « tourelles » inférieures. Notez que les tubes de canons sont percés d’origine.

Assemblage du « cockpit » avec le plancher (en bois...pour isoler le sol?) et l’axe central...décrit par Adamski. L’aménagement intérieur d’un Haunebu reste non décrit.

Les hublots en forme de rotules de tir de char Tigre...mais pas étanche! Pas très crédible!

En jouant avec les gris on peut mettre en valeur les détails intérieurs. Certains détails ont été repris en cuivre.

Le dessous de la soucoupe est assemblé avec les tourelles en position.

Les aménagements intérieurs une fois peints.

Le dessus et le dessous sont emboités. J’espérais que l’on puisse déboiter le dessus du dessous mais çà n’a pas marché… d’où le découpage qui s’en est suivi.

Le joint inférieur doit être repris en mastic.

La coque est peinte en vert (dessus) et noir (dessous) puis on découpe avec une mini-perceuse (avec un scie bien sûr).

Ayant trouvé, dans la rue (!) un tripode (dont j’ignore l’usage initial), je l’ai utilisé ici vu que le fabricant ne fournit pas de socle..

Les décalques proviennent de la boite à rabiot : je n’ai pas touché à la large planche de décalques fournie.