TOKO n° 118 1/72 Sopwith 1 1/2 strutter

TOKO n°118 1/72 Spowith 1 1/2 strutter (1998)

 

Classic Planes 1/72 Spowith 1 1/2 strutter (19??)

 

Documentation

·  Aviation news vol7 n°11 (nov 78)

·  Aviation magazine 776 à 778

·  Blandford bombers 1914.1919 K.Munson

·  Fanatique de l’aviation n°75 (fev 76)

·  Profile n°121

·  Wingmaster n°100

 

Le « strutter » en maquette

J’ai monté (en scratch total) mon premier Sopwith strutter en 1976 suite à la parution du Fana n°75 en voyant cette magnifique couverture nous montrant l’avion de l’adjudant PAILLARD en juillet 1917.J’avais à l’époque extrapolé un plan au 72eme à partir du dessin de l’ouvrage de K.Munson. J’avais prélevé les ailes dans un kit AIRFIX du D.H.4 et le reste dans divers kits REVELL (hélice, roues…) .La décoration a été exécutée entièrement à la main au pinceau ultra fin, et même aujourd’hui je suis assez satisfait du résultat. Plus tard, dans les années 80, la « cottage industry » nous proposé un grand nombre de vétérans en vacuformé, dont le fameux Strutter de Classic planes. De nos jours sur le marché nous trouvons un certain nombre de Sopwith chez TOKO, RODEN et autres aussi bien au 72eme qu’au 48eme. La parution du kit TOKO a rendu immédiatement le kit en soufflé totalement obsolète, mais comme je l’avais depuis longtemps dans mes tiroirs j’ai décidé de le monter en même temps que le kit en injecté.

 

Le modèle Classic planes (made in RFA)

C’est du vacu très basique constitué d’une seule plaque sans pièce complémentaire, le gros avantage se situe au niveau du dos de la bête qui n’est pas découpé, cela nous permet d’envisager la construction du monoplace ou du biplace indifféremment. La notice est bien faite avec un plan trois vues au 72eme, quatre suggestions de décorations et quelques photos d’avions d’époque. Pas de décalque mais une planche parue chez BLUE RIDER  est utilisable pour reproduire le STRUTTER interné en HOLLANDE. J’aime bien travailler le plastique soufflé, cela se découpe facilement, avec du trichloréthylène (attention produit dangereux) il est facile d’obtenir des joints parfaits et contrairement aux idées reçues c’est très solide une fois assemblé. Dans le kit TOKO, comme c’est souvent le cas ,nous avons diverses options, hélices, capots moteurs, armement…C’est bien pratique et cela m’a permis de compléter le montage du kit thermoformé. J’ai choisi de monter à partir de ce kit un bombardier monoplace utilisé par la France, la décoration est inspirée de l’appareil exposé au musée du Bourget. Plus de 4500 Sopwith ont été construits dans des usines Françaises ,un grand nombre fut utilisé par notre future armée de l’air et d’autres exportés vers l’est.

 

Le kit TOKO ref n°118 (made in Ukraine)

C’est la version biplace qui est proposée dans cette boite, mais il existe aussi chez ce fabricant la version bombardier monoplace. La boite est bien décorée comme c’est toujours le cas chez TOKO .Les pièces (48 au total) moulées dans du plastique gris clair sont bien fines, certaines iront immédiatement dans la boite à rabiot. Une fois de plus je n’aime pas beaucoup la façon de présenter les mats sur les grappes mais c’est l’habitude dans ce genre de production. Le moteur (9 cylindres) est particulièrement bien reproduit, mais le système de montage de la partie arrière est alambiqué inutilement. L’intérieur est bien restitué avec sièges, manches et palonniers, le tout monté sur une structure réaliste pour l’échelle .La gravure interne des demi-coquilles est tout à fait convenable, et la partie supérieure de l’habitacle se monte après avoir assemblé le fuselage, c’est très pratique. Les plans inférieurs se collent en porte à faux, c’est délicat et il faut avoir recours à une colle rapide. Le montage de la dérive est délicat et il est préférable d’assembler les pièces 6b & 7b ensemble avant de les coller sur le fuselage. Le carénage 8b ne trouve pas facilement sa place sous le ventre de la bête, il faut le retailler légèrement. La pose du plan supérieur est délicate, d’abord coller les grands mats (23b & 24b) puis laisser sécher 24 heures avant de glisser les deux mats en »W ».C’est un peu délicat et c’est la particularité de ce « un demi Strutter », car la seconde rangé de mats rejoint directement le fuselage au lieu de se planter dans l’aile inférieure. L’assemblage de ce petit SOPWITH est un peu laborieux, mais c’est souvent le cas avec les biplans, de plus les travaux de peinture doivent être effectués avant assemblage de certaines parties.

Décoration

           La planche de décalques proposée par TOKO nous donne quatre possibilités (pas de français, hélas) assez variées :

           1/ Un avion anglais  du RFC en 1917 avec un fuselage non peint

           2 /Le n°1913 capturé par les allemands en 1917 (avec les croix noires)

           3 /Le n°9407 du RNAS en 1917

           4/l’appareil de Voldemar Yakuovs en août 1919 (LETTONIE ?)

J’ai opté pour une cinquième possibilité, un biplace LETTON dont j’ai trouvé un profil sur le net, l’avion est couleur toile (base GUNZE radome 318) avec les plumes striées de rouge et de blanc du plus bel effet. D’autres alternatives existent, RUSSES des divers camps avec cocardes ou étoiles noires et bien sûr de multiples versions d’appareils avec nos couleurs tricolores.

C’est un avion qui a eu une place importante dans l’histoire de l’aviation qui nous est si chère, et c’est avec grand plaisir que j’ai monté ces petites machines pleines de charme.

 

 

© A. Galliat / Modelstories 2016