TOKO n° 119 1/72 Pfalz DXII

TOKO n°119 1/72 Pfalz D XII  (2003)

 

 

DOCUMENTATION

·  Profile n°199 The Pfalz D.XII

·  Wind-Sock best of vol 2 Pfalz D.XII paint chips

 

A la fin des années soixante, je me suis rendu à plusieurs reprises au musée de l’air (situé à CHALAIS-MEUDON à l’époque) notamment pour mesurer ce fameux PFALZ D.XII qui m’intriguait beaucoup dans ces années là. Ce chasseur est beaucoup moins connu que le Fokker D.VII ou l’albatros D.V et c’est pour cette raison que je voulais le faire en « scratch ». J’ai donc monté cette maquette il y a une cinquantaine d’années avec les moyens du bord, il  a fallut attendre quelques décennies pour que TOKO (fabriquant ukrainien) nous propose au 72eme une belle maquette de cet avion. Cette production est remarquable par sa finesse, le moteur est un modèle du genre, les mats sont reproduits à la bonne échelle. La boite est vendue à un prix tout à fait abordable, seul petit reproche la planche de décalques nous donne le minimum syndical, alors que le PFALZ a arboré des insignes et des décorations bien voyantes. Il y a bien une planche de losanges mais il n’y a pas de distinction entre les tons de l’extrados et de l’intrados, c’est limite, mais toutefois mieux que chez REVELL avec sa planche en noir & blanc pour son Fokker D.VII.

 

MONTAGE

Le montage de ce petit kit débute par le moteur, mais je vous conseille de ne pas coller l’échappement à ce stade car il risque de souffrir pendant les diverses manipulations. C’est une belle reproduction que nous propose TOKO mais, hélas il est quasiment invisible une fois calé dans le fuselage…L’habitacle est bien restitué, mais il manque le compas juste devant le palonnier, ainsi que quelques détails peu visibles en fin de montage. Bien que très réduit, le tableau de bord est correct. Le moteur est délicat à caler dans le fuselage car il n’y a ni ergot, ni repère, et tout doit se faire au jugé en installant (provisoirement) le radiateur. Les mitrailleuses sont parfaites, avec les rigoles canalisant le tir. Tout est fin et précis, peut être un peu trop souple, notamment les mâts (22&23). Évidement, il faut avant tout montage des plans, coller les décalques losanges en prenant soin, surtout à l’extrados, de passer une couche de fond gris moyen. La planche fournie par TOKO est trop pale pour l’extrados et pas assez vive pour l’intrados c’est une sorte de compromis un peu bâclé. Bien sûr il y a sur le marché des accessoiristes des planches disponibles un peu plus conformes. Le montage d’un biplan est toujours un peu délicat et ce PFALZ n’échappe pas à la règle surtout en ce qui concerne les mâts de cabane qui sont particulièrement délicats à fixer, j’ai du les coller en trois étapes et je ne suis pas entièrement satisfait du résultat, heureusement cela ne ce voit pas trop. Entièrement monté notre PFALZ reste très fragile, cela s’améliore un peu une fois que les câbles sont tendus, mais prudence…

 

DECORATION

 

TOKO nous propose deux appareils vus à la fin de la grande guerre, sans nous préciser d’affectation, le premier a son fuselage peint aux couleurs vues sur beaucoup d’appareils tardifs. De larges bandes vertes, mauves,  grises-vertes sur le fuselage, les ailes étant couvertes de toiles à losanges. Le second est entièrement gris clair avec des parements jaunes vifs, un peu délicats à reproduire en peinture. Mon tout premier PFALZ (qui date des années soixante) reproduit approximativement l’exemplaire du musée de l’air avec le plan supérieur peint en vert olive à l’extrados, le reste étant en losanges peints un par un à la main. Il faut dire qu’à cette époque j’ignorais que des décals existaient (chez Abt entre autres). J’ai conservé cette petite maquette pour mettre en évidence la marche de progression…Si vous êtes réfractaires aux losanges, il est possible de peindre le PFALZ  en vert et mauve comme le 7519/18 avec son empennage rouge et blanc. Le PFALZ N°10 de la Jasta 43 conserve le fuselage gris clair avec une queue blanche, pour les ailes, selon WIND SOCK il y a controverse, losanges ou peinture unie ? Ou mélange des deux. J’ai opté pour du bleu pale à l’intrados et des losanges au dessus en différenciant les parties mobiles comme c’est visible sur certains documents d’époque. Ce PFALZ n’est pas le plus connu des chasseurs de la grande guerre et j’ai lu à maintes reprises qu’il a été mal accueilli par les pilotes qui lui préféraient le « best seller » le FOKKER D VII, mais je lui trouve un charme particulier.

 

André GALLIAT mai 2016

 

© A. Galliat / Modelstories 2016

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