PJ 721029 Production 1/72 Dassault Mirage III B

PJ 721029 Production 1/72 Dassault Mirage III BE / DS / D2Z / 5BD [2013]

 

Le dernier né du fabricant belge est arrivé ! Voici maintenant la version biplace de notre Mirage III national. Pour ceux qui ont déjà monté une ou plusieurs boites précédentes, on retrouve ici les 2 grappes de pièces génériques dotées d'une gravure un peu prononcée mais d'une précision de moulage très appréciable. Pour cette version, une grappe additive est prévue pour tout l'avant du cockpit biplace avec 2 sièges en plusieurs morceaux, 2

planches de bord, une arête dorsale et un carénage arrière de tuyère différents, entre autres... A noter aussi la présence d'un sachet complémentaire de pièces en résine et photodécoupe pour les sièges, les planches de bord, les 2 manches à balai, les 2 charges sous voilure pour la version 5 BD belge et 2 échelles d'accès à plier. La grappe transparente qui comportait déjà à l'origine la verrière biplace reste identique ici.

Côté décorations, nous sommes assez gâtés avec 4 possibilités : Une française toute aluminium ("Côte d'Or"), une suisse bicolore (2 tons de gris), une belge 3 tons type "Vietnam" et une sud africaine bicolore en jaune sable et vert olive dotée des anciens insignes nationaux en étoiles bleues à l'antilope. La planche de décalques est très belle et comporte aussi les stencils techniques généraux en fonction des 4 versions.

 

Montage :

 

Pour l'appareil du "Côte d'Or" étudié ici, il faut donc veiller à utiliser les quelques options fournies pour la version du BE.

Les 3 pièces du cockpit biplace sont assez délicates à assembler car il faut respecter les repères de collage, sans quoi, les sièges se retrouveraient trop en avant. Il est préférable de refermer en premier les 2 demi coquilles puis d'y insérer ensuite le bloc du plancher par l'arrière. Les pièces en résine s'insèrent très bien (casquette avant, et planches de bord)... même chose pour les manches à balai. La séparation vitrée (D7) doit être peinte partiellement en noir au pinceau fin.

Même non mentionné dans la notice, il est préférable de prévoir un lest dans le nez durant sa fermeture, sa pointe ne sera fixée qu'en fin de montage.

Le fuselage général est très simple de montage, de même que son arête dorsale avec une méthode très bien conçue. En revanche, il faut élargir un peu par ponçage l'échancrure de la dérive pour fixer correctement la pièce.

Son raccord (A9) doit être mastiqué à la colle Cyanoacrylate pour un bon alignement général sur le fuselage. L'assemblage du bloc avant au reste du fuselage est plutôt astucieux avec ses 2 pattes de fixation latérales au niveau des entrées d'air. Attention aux 2 carénages de celles ci (A39 et A40) qu'il faut réaligner par un léger ponçage.

Le réacteur arrière très joliment rendu est d'un montage enfantin et une belle mise en peinture devrait suffire au final. Toute la verrière (étape 9) ne sera traitée qu'en fin de montage.

La voilure est très correcte dans ses assemblages et on peut y percer les trous de fixation centraux dans le cas d'une charge ventrale. Même chose pour le montage complet fuselage - voilure qui ne demande que très peu de reprises de joints sur les côtés. Par contre, un peu plus de soins sera nécessaire sur les découpes avant et arrière en intrados.

A ce stade, il faut choisir la version définitive du modèle pour l'option de la quille arrière (pièce A17 pour le BE). Les 4 gros guignols de commandes d'ailerons (45 et 46) sont mis en place dans la foulée avec un simple joint à la colle fluide Tamiya.

Les trains d'atterrissage sont forts bien conçus et garantissent un bon alignement général sous l'avion. On y ajoute simplement des câbles de freinage réalisés en fil de cuivre peint en noir satiné. Attention toutefois au positionnement des 2 barres de rétraction du train avant (F20 et 21). Les 2 petits feux d'atterrissage fournis en 1 seule pièce transparente ne seront collés qu'après peinture complète de la maquette car seules les 2 ampoules ne seront pas peintes. Enfin, les portes de trappes sont d'une simplicité de collage bien agréable pour les positionner directement avec la bonne inclinaison garantie par leurs pattes de fixation astucieusement conçues.

Concernant les charges sous voilure, les pièces sont optionnelles avec les longs bidons fins B1 et B4 pour le BE. Toutefois, avec la documentation, d'autres possibilités diverses et variées sont envisageables avec certaines charges génériques des grappes.

Il ne reste que la verrière dans laquelle il faut fixer les 2 petits rétroviseurs prévus en photodécoupe et collés au Kristal Klear afin d'éviter toutes traces blanches de la colle Cyanoacrylate. On n'oubliera pas non plus le collage des 2 beaux sièges en résine, le petit collimateur transparent et les lignes blanches fournies en décalques à positionner par l'intérieur de la partie ouvrante.

Pour rappel de peinture, tout l'intérieur du cockpit est en noir brossé à sec en gris clair et en aluminium, les coussins des sièges en olive drab, les harnais en beige clair et bleu sans oublier les 2 poignées d'éjection en pièces résine séparées peintes en jaune et noir. Quelques joints de la verrière demandent une reprise au Kristal Klear et les 2 petites antennes situées devant le pare brise sont proposées au choix en injecté et en photodécoupe.

Pour l'antenne dorsale (A54), elle est ici refaite en carte plastique. Enfin, une photo du "271", décoration de la boite,  montre la présence d'une seconde antenne oblique sous le nez... on en profite donc pour utiliser la pièce générique présente dans la boite. Ces 2 antennes seront en jaune vif.

 

Décoration :

 

Le modèle BE du "Côte d'Or", entièrement aluminium, est "bombé" à l'aérosol Tamiya AS 12 Bare Metal Silver, teinte assez matte, idéale pour les appareils français et sur laquelle diverses variations métalliques sont traitées aux pinceaux par des jus de surfaces et en suivant les gravures de panneaux.

En effet, une photo du "271" montre une patine pour le moins fatiguée et très intéressante pour obtenir un rendu original du modèle. Le nez avant est en Gun Metal Humbrol 53 avec à sa base une bague très chromée réalisée ici avec de l'adhésif aluminium. Les 2 gros renforts du fuselage et les montants de la partie ouvrante de la verrière sont en gris moyen H 140. Sur cet appareil particulier, on distingue aussi le carénage du réacteur très sombre qui est interprété sur la maquette en Gun Metal foncé Metal Cote H 27004.

Tout le bloc tuyère est en métal brûlé (H 53 + H 180) puis brossé au crayon. Les 2 entrées d'air sont en rouge satiné un peu éraillé et passé au pinceau ainsi que le panneau anti reflets devant le pare brise et traité en noir mat à la bande cache Tamiya. Enfin, toutes les lignes de structures en creux sont soulignées avec un jus très dilué brun foncé et appliqué sur le principe de capillarité avec un pinceau fin... Même traitement pour les puits de trains.

Les décalques sont de bonne qualité, très beaux graphiquement et réagissent très bien aux assouplissants. Pour le sommet de la dérive, le liséré noir demande une retouche de peinture sur sa tranche car il est préférable de couper le motif en 2 parties symétriques. Enfin, le fabricant a prévu aussi 2 échelles d'accès en photodécoupe pliable, toujours intéressantes pour une

mise en scène du modèle. Elles seront à peindre en jaune.

 

Conclusion :

 

Un beau modèle au final, très attendu par les maquettistes français, à ne pas manquer et qui devrait désormais détrôner le vénérable kit Matchbox.

 

Texte et montage : Alain BERNHARD.

 

Remerciements à PJ Production pour la fourniture du kit présenté ici

 

© A. Bernhard / Modelstories  2014

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