JFR Team Neufgrange 1/72 SO 6025 Espadon

JFR Team Neufgrange 1/72 SO 6025 Espadon [2013]

 

   Tout d'abord,un grand coup de chapeau à cette valeureuse équipe de JFR team qui au prix de difficultés liées à la reprise de modèles difficiles à reproduire,et l'Espadon n'échappe pas à la règle,s'évertue à pérenniser l'oeuvre du regretté J.P. Dujin.

Je dois avouer que j'ai pris beaucoup de plaisir à monter cette maquette,prototype d'un avion qui fut le premier à franchir le mur du son en palier,et ce, en 1953! Oublié,il le fût,puisqu'il ne subsiste de cet appareil,que le fuselage,triste destin qui frappa bon nombre d'appareils de cette époque.

Fuselage

   De forme juste,il est  un peu court de 4mm,tout au plus il faudra retoucher les 3 méplats caractéristiques de la partie inférieure de la pointe avant. Les 2 éléments du fuselage doivent être parfaitement symétriques de façon à ce que le maître couple fasse 23mm,pour ce faire j'ai passé les faces de liaison sur une surface plane revêtue d'un abrasif de grain 180. Percer l'orifice de sortie tuyère du moteur fusée SEPR et y insérer un tube laiton de diamètre approprié,faire de même pour la tuyère de sortie du réacteur,le séparateur d'entrée d'air sera refait avec un bout de carte plastique ép.0,5 mm.

Aménager la cabine en y ajoutant les consoles latérales, les palonniers (même si ceux-ci ne sont guère perceptibles)Faire le cloisonnement des logements du train principal dans du carte plastique. Nota important : Lester suffisamment chaque demi fuselage dans les parties libres de la pointe avant.

  Voilure et empennages

  Rien à redire,pour la dérive,il faudra employer celle qui est précédée de l'arrête dorsale (version " C " de 1953-photo du boîtage. Tailler l'emplacement des feux de navigation et fabriquer ceux-ci dans de la grappe transparente

 Trains d'atterrissage principaux et avant. 

 J'ai choisi de les refaire dans du tube laiton de différents diamètres en m'aidant de photos glanées çà et là dans la documentation disponible (Le Fana et le Trait d'Union). A cette occasion,les pinailleur n'oublieront pas les tuyauteries de freins le long des fûts d'amortisseurs et les flexibles sur les compas.

 Assemblage

 L'utilisation de colle cyanoacrylate étant de mise pour toutes les opérations d'assemblage,le pré-positionnement de chaque pièces sera impératif. La notice de montage du siège éjectable SNCASO étant parfaitement claire,nous nous attarderons sur l'assemblage de la voilure au fuselage, il existe un marquage des emplacements, mais il sera préférable de re confirmer celui-ci à l'aide d'un plan 3 vues que je suggère d'établir dés le début des opérations,idem pour le plan fixe. Pour un meilleur maintien et le respect du dièdre, j'ai  percé le fuselage de 2 orifices diam.:1,2 mm,idem pour les ailes afin d'y glisser 2 tiges de même diamètre. Le plan fixe n'aura besoin que d'un seul axe de fixation. Matérialiser les axes avant de prépositionner et coller le carénage en arrière du poste de pilotage.

 Verrière

 Assurer la découpe à laide d'une lame de rasoir,les contours étant préalablement délimités par de la bande Tamiya larg.6 mm. Elle pourra être présentée fermée et pour les plus téméraires, en position ouverte.

  Décoration

 La décoration fournie dans le kit concerne en premier lieu le F-WFRG sans arrête dorsale (Juin 1950) et le " C " avec arrête dorsale de 1953,version décrite dans ce montage. Nota : J'ai refais le drapeau de dérive suivant plan au 1/72. L'appareil est couleur aluminium poli,j'ai choisi polished aluminium de Alclad 2 (ALC-105) et pour quelques panneaux : dark aluminium (ALC-103).

  Les puits de trains et la face interne des trappes seront peint en vert chromate de zinc,l'intérieur cockpit en noir mat (Humbrol 33)les pneumatiques en anthracite ou noir pneu (Revell n°9) les sorties tuyère en acier brûlé (Humbrol 53) la pointe avant et les obturateur de canon en Humbrol 40.  

     En conclusion ,un bel appareil qui aurait mérité mieux que de finir ses jours comme cible de tir sur le terrain de Suippes. Une équipe de " Fanas " a pu,en 1987,récupérer le fuselage au prix d'interminables tractations puis le transporter jusqu'à Toulouse (Ailes Anciennes) où il se trouve encore aujourd'hui dans l'attente d'une éventuelle restauration.

 

(c) JP Hugon / Modelstories 2013

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