WHIRLYKITS MODELS Ref wpx72032-72033 SIKORSKY HH-52A SeaGuard

WHIRLYKITS MODELS Ref wpx72032-72033 SIKORSKY HH-52A SeaGuard [2012]

 

Documentation 

 

· Airliners.net

 

Le kit

Il existe plusieurs type de maquettes, celles que l’on monte tout de suite à peine la cellophane déchirée, celles que l’on se réserve pour un « plus tard » à court terme, celles qui attendront encore quelques années sur l’étagère, celles un peu anciennes que l’on souhaite encore conserver telles qu’elles pendant longtemps et enfin celles qui de part leur présentation, ou la difficulté pressentie au futur montage que l’on laisse sur le rayon et que l’on ouvre de temps en temps pour le plaisir des yeux…Le HH-52 de WK fait partie de cette dernière catégorie, la présentation est tellement belle avec ses sachets soigneusement séparés, sa planche de photo découpe, sa résine grise ou noire, sa formidable notice en couleur, et j’en passe….Bref c’est presque commettre un crime de désorganiser tout ce bel ensemble pour en faire un petit hélicoptère…

 

Mais n’obéissant qu’à mon courage et comme c’est pour le plaisir des habitués de Modelstories, je me suis mis à contre cœur au boulot. Sans cet impératif je dois avouer que j’aurais avec grand plaisir conserver celle jolie boite « mint » comme disent nos amis d’outre manche.

Dans se magnifique kit multimédia toutes les pièces nécessaires sont présentes pour obtenir un résultat hyper détaillé, mais tout cela au prix d’un travail plus que conséquent.

 

Montage

La première opération consiste à bien repérer toutes les pièces en résine et identifier leur utilisation précise, de même que les pièces en métal, mais là le travail est facilité pour le plan de la notice. J’ai photocopié le page 1 de la notice pour obtenir un gabarit pour la découpe du plancher de la cabine et de la cloison arrière .Ces deux pièces sont à découper dans un petit rectangle de carte plastique fourni dans la boite. Puis le montage commence comme à l’accoutumé par l’habitacle, surtout le poste de pilotage car pour ce qui est de la cabine il n’y a aucune indication ni le moindre élément fourni. J’ai cherché en vain sur le net des photos de l’intérieur de la cabine mais mes trouvailles étaient bien trop maigres pour me lancer dans un détaillage complet de l’ensemble. La porte coulissante (comme sur le vrai hélicoptère) restera donc fermée pour la séance photo finale. Le poste de pilotage est donc monté en se repérant sur les photos (couleurs) de la notice, l’armature du siège est un peu délicate à plier, mais la finesse est au rendez-vous. Sur Airliners.net j’ai trouvé de beaux clichés de la planche de bord et la comparaison avec la planche en photo découpe est toute à l’honneur de l’artisan britannique. Tout y est, la console centrale est superbe, les pédales (fournies aussi en résine !) sont bien fines. L’ensemble est à peindre dans un ton gris-bleu moyen, les sièges beiges et les manches en noir.

Beaucoup de retouches sont à envisager durant le montage de cet ensemble dans une moitié de fuselage car il est impératif que tout soit bien en place et comme nous n’avons aucun repère c’est plutôt délicat, je dois avouer que j’ai « ramé » un peu pour bien positionner la cloison avant. Le collage des deux moitiés de fuselage est complique par le simple fait que l’on doit utiliser de la cyanoacrylate et que la prise est toujours un peu trop rapide. Il faut bien préparer ces deux grosses pièces pour obtenir un collage bien linéaire, mais malgré mes efforts j’ai obtenu à l’avant une sorte de bec proéminent qui m’a causé bien du souci par la suite. Évitez cet inconvénient en utilisant la courbure de la partie vitrée comme modèle pour l’arrondi correct. En dépit de mes efforts répétés je n’ai pas pu obtenir un bel assemblage et j’ai du sortir le tube de mastic à plusieurs reprises, même au stade presque final du montage !

Les ballonnets flotteurs dans lesquels sont montés les trains on besoin d’un traitement particulier car la gangue de résine est épaisse et altère un peu l’aspect de ces pièces. La fixation des trains d’atterrissage est loin d’être un sport de masse…il faut à plusieurs reprises essayer de fixer les mats en résine trop souples, des tiges en laiton et de l’étiré…En plus il y a des trous supplémentaires à percer et l’endroit exact n’est pas indiqué clairement sur la notice (photographique !).Heureusement que WK a parsemé sa notice de petites photographies en couleur de la véritable machine, cela aide et repousse un peu la limite de la crise de nerf…Autre sujet délicat s’il en est, le montage du treuil ! Je dois avoir fait au moins quatre ou cinq tentatives avant de comprendre (j’espère) la bonne façon pour le monter. Là aussi le recours à la photo est très précieux, mais les nerfs sont tendus. N’ayant pas détaillé totalement l’intérieur je n’ai pas monté les deux plateformes fournies dans le kit, mais là je pense que le travail doit être simplifié par la présence d’un gabarit de pliage en résine, bonne idée du concepteur de ce kit. Le rotor est un petit bijou, particulièrement délicat à assembler mais bien réaliste, par contre les grandes pales en résine noir sont bien trop souples et se plient, hélas pas toujours dans le bon sens, il est utile de monter ce rotor dès le début du montage et de le mettre en forme par calage pendant quelques jours. Comme on peu le voir ce montage est loin d’être de tout repos (ce n’est pas du TAMIYA) et il faut bien être attentif à toutes les phases, j’ai souvent oublié deux ou trois petits « trucs » ici ou là comme par exemple certains mats d’antenne dont je n’ai pu trouver précisément l’emplacement. Les essuie-glaces et les rétroviseurs sont fournis dans la boite mais n’étaient pas encore placés pour la séance photo de la starlette écarlate…

 

Décoration

Nous avons le choix…C’est rouge ou rouge, en effet les deux décorations proposées sur la planche de décalques sont pour deux appareils des garde côtes américains vus à la même époque, le BuAer 1383 & le 1407.

Ces décorations sont jolies mais délicates à reproduire car l’artisan ne nous propose pas sur la planche les parements blancs et la bande bleu clair. Tout ceci doit être fait main et c’est peu aisé, surtout pour les petites bandes blanches…cette planche de décalques est un peu fragile et demande du soin durant la pose, quant à la planche annexe décrivant les grilles elle est inutilisable. Il me semble que la planche de décalque ne comporte pas tout ce qui est spécifié sur la notice de mise en place, mais ce n’est pas trop grave, il y a déjà assez de motifs à placer sur cette écrevisse…

L’écusson des garde-côtes n’est pas assez mis en évidence sur ce fond blanc et c’est un peu dommage, l’ensemble est plutôt brillant et j’ai utilisé à la fois des acryliques et de l’enamel malgré les légères variations de tons obtenues…

C’est avec un grand plaisir que j’ai fixé le rotor en point final de ce montage assez ardu, bien sur le résultat est un peu inhabituel car cette machine n’a pas vraiment eu l’honneur d’être beaucoup représenté par les fabricants de kits traditionnel, heureusement que des artisans tentent de sortir des sentiers battus…et que des monteurs courageux n’hésitent pas trop à se lancer dans l’aventure !   

 

With all best thanks to Whirlybirds Models for supplying the review kit.

 

André GALLIAT JUILLET 2013

 

© A. Galliat / Modelstories 2013

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