SCRATCH 1/22.5 LOCO DE TRAVAIL A VAPEUR

[accueil] [histoire de la maquette] [documentation] [analyses] [forum] [news & expos] [ webmestre ] [aerostories ] [liens]

>sommaire précédent<

SCRATCH 1/22.5 Loco de Travail à Vapeur

            Généralement, le modéliste ferroviaire qui souhaite installer un train à l'échelle G dans son jardin se satisfait volontiers des convois qui sont distribués dans le commerce. Bien que la gamme soit vaste dans le domaine, il peut être quelquefois intéressant, si l'opportunité se présente, de réaliser sa propre machine. C'est ce que nous allons développer ici avec la mise en chantier d'une loco de travail à vapeur de type forestier.    

           La réalisation s'articule autour d'une motrice LGB (réf. 66227) en mauvais état acquise dans une brocante de modélisme. Celle-ci, malgré une carrosserie et quelques éléments irrécupérables, possédait certaines pièces et un bloc-moteur en bon état. Pour ce dernier, un démontage, un nettoyage complet et un graissage des roulements furent nécessaires afin de débuter le projet dans les meilleures conditions possibles. A cela s'ajoute un bogie garni d'essieux métalliques à rayons provenant de la même marque.

Suivant d'anciennes illustrations glanées sur l'Internet, un plan est dessiné à l'échelle même du modèle, soit au 1/22,5e , celle de l'écartement de 45 millimètres, c'est-à-dire celle des voies de type G. En permanence, une figurine est comparée avec les croquis dans le dessein de ne pas commettre d'erreurs de proportions.

           Le châssis

           Un cadre de 30,5 centimètres par 10 centimètres est réalisé à partir d'un profilé carré en laiton de 8 millimètres de côté. L'opération s'effectue par soudure au plomb à l'aide d'un fer électrique d'au moins 80 watts. Sur une planche parfaitement plane, où les tracés du cadre sont soigneusement reportés, les quatre éléments sont maintenus en place par de fins clous. Pour garantir le succès de l'assemblage, le laiton est décapé à l'aide d'un flux à souder disponible dans les magasins de bricolage. Dans ce châssis viennent s'intercaler trois traverses débitées dans le même profilé. La première est destinée à offrir un encadrement complet au bloc-moteur, la deuxième supporte le lest de plomb, tandis que la troisième sert au passage de l'axe du bogie situé à l'arrière. A cela s'ajoutent deux supports qui servent à placer les accouplements à la bonne hauteur par rapport à la voie. L'excédent de soudure est éliminé au papier de verre.

           Le châssis est recouvert d'un profilé carré en bois de 8 millimètres ; cette surélévation permettra le passage aisé des câbles électriques.

Le bloc avant de la loco se fixe sur le châssis. Il est fabriqué à partir de quelques profilés de bois, d'un marchepied reproduit en laiton soudé, de phares fonctionnels artisanaux, de têtes de clous, de morceaux de chaînes, de manivelles latérales, etc. L'arrière est conçu de la même manière.    

           Le moteur et le bogie

           Le bloc-moteur est fixé dans le châssis à l'aide de quatre vis métriques de 3 millimètres.

Deux essieux factices, reproduits en différents profilés de laiton soudé, sont installés de part et d'autre du bloc-moteur, ils sont fixés au châssis grâce à une patte pliée à 45° et à une vis métrique.

Le lest, récupéré sur la loco LGB, est recouvert d'un lattage afin de le confondre avec une caisse ou un recouvrement quelconque installé sous le châssis.

Le bogie (LGB réf. 67402) est placé trop loin du bord du châssis pour pouvoir utiliser son accouplement. Ce dernier est abandonné au profit du modèle de type américain (LGB réf. 64193) dénommé " Attelage loco à griffe ", élément qui est également installé à l'avant.

L'axe du bogie, une simple vis métrique de 6 millimètres terminée par un écrou Nylstop, passe au travers de la barre transversale arrière et du plancher. Celui-ci sert de fond au coffre arrière, il contiendra ultérieurement les connexions électriques.

           Un ressort est installé entre le coffre du lest et le bogie afin de maintenir ce dernier dans l'axe de la loco, la mise sur les rails en est ainsi facilitée.

           La chaudière

           Longue de 13 centimètres et d'un diamètre de 5 centimètres, la chaudière est constituée d'un morceau de tube en plastique pour sanitaire. Elle est percée des orifices nécessaires pour l'installation des cheminées, de la lampe du foyer et le passage des fils électriques de l'éclairage et du générateur de fumée.

Ce tube est garni de bandes d'assemblage façonnées dans une feuille d'aluminium utilisée dans l'imprimerie Offset. Le rivetage est reproduit par estampage à l'aide d'une roulette de couturière. Les éléments obtenus sont collés à la cyanoacrylate en respectant des tracés préalablement réalisés sur le tube.

La chaudière est obturée par des panneaux de carte plastique d'un millimètre d'épaisseur où figure un rivetage réalisé à l'aide de petits clous en laiton. La face avant est garnie d'une porte, d'une charnière, d'un volant et d'un verrou, tandis que celle située à l'arrière est dotée d'une trappe pour enfourner le combustible. Celle-ci est liserée d'un profilé carré en plastique provenant de la marque Evergreen, sur lequel viennent se fixer une porte et des charnières. Une petite plaque de plastique transparent, du rhodoïd, rendue mate par un léger ponçage, est fixée à l'aide d'un simple vernis, ceci pour ne pas laisser d'éventuelles traces de colle. Derrière cette fenêtre se trouve une lampe teintée en rouge translucide (Tamiya Clear Red X-27) qui, au prix de deux couches, simule le charbon ardent. Cette ampoule s'enfiche simplement en dessous de la chaudière.

Quelques tubulures reproduites en laiton de 1,5 millimètre sont placées çà et là. Elles sont fixées à l'aide de boules issues d'un bastingage provenant du modélisme naval. Des rivets, des petits volants et deux manomètres de conception personnelle agrémentent l'ensemble.

S'ensuit l'installation d'une coiffe en plastique surmontée d'un sifflet, d'une cloche récupérée sur une décoration de Noël soudée sur un support en laiton, et des cheminées. La plus courte provient d'un accessoire pour sanitaire tandis que l'autre n'est qu'un simple tube de laiton d'un diamètre de 11 millimètres pour une hauteur de 5 centimètres. Cette cheminée est équipée d'un générateur de fumée de la marque Vollmer (réf. 4113). A l'aide de mastic Tamiya, les quelques imperfections sont colmatées et soigneusement poncées.

Le grand phare est composé d'un hublot de 20 millimètres garni de sa vitre en rhodoïd issu également de l'accastillage de modélisme naval distribué par Aéronaut (réf. 5760/59). Son corps est un simple fond de tube en plastique agrémenté d'une visière. L'ensemble est installé sur un support de laiton plié en U inversé. Les orifices nécessaires au passage des fils électriques de cet éclairage fonctionnel sont pratiqués dans le phare et dans la chaudière.     

           Le plancher

           Sur une plaque de contreplaqué, le plancher est reproduit en lattes de sapin de 8 millimètres par 2. En raison de l'échelle de la loco, il est nécessaire de marquer davantage les stries du bois. Pour cela, chaque planchette est griffée avec une petite scie d'électricien tenue perpendiculairement au sens des fibres. Les différentes bavures sont enlevées à l'aide d'un papier de verre et d'une brosse métallique. Cette technique est également utilisée pour d'autres éléments, telle la caisse qui renferme le lest, la cabine, etc. Finalement, des petits clous simulent son boulonnage.

Des orifices sont forés afin de laisser passer les câbles électriques du générateur de fumée et ceux de l'éclairage, mais aussi pour les vis de fixation du plancher sur le châssis et celles de la chaudière. Cette dernière repose sur quatre berceaux. Il est facile de les réaliser en forant, à l'aide d'une scie cloche, un trou de 5 centimètres dans une planchette de 8 millimètres d'épaisseur. Chaque segment est ensuite découpé en observant une base droite d'une longueur de 4 centimètres.

           La cabine

           La cabine et les parois sont réalisées de la même manière que le plancher. Des montants carrés sont ajoutés pour échafauder la structure.

A nouveau, des têtes de clous imitent le mode d'assemblage, alors que des mains courantes sont façonnées en laiton.

Pour reproduire les marchepieds latéraux, il a fallu faire preuve d'astuce. Le travail est effectué à partir d'un tube en laiton de 1,5 millimètre dans lequel est glissée, sur environ les 4/5e de la longueur, une fine barre. Celle-ci permet de couder convenablement le tube sans en écraser les coins. Ensuite, les bouts de ceux-ci sont écrasés afin de réaliser un méplat pour leur fixation.

Sur le côté, reproduit en scratch, est installé un petit générateur avec sa courroie, destiné aux besoins électriques de la loco, tel que l'éclairage.

A l'arrière figure le tender dont la majorité du volume contient les divers raccordements électriques, c'est en somme, le compartiment technique. Celui-ci est coiffé d'une planchette de contreplaqué amovible agrémentée du combustible. Les bûches sont réalisées à partir de profilés ronds en bois de 6 et 8 millimètres de diamètre peints à l'aide d'un aérosol qui traînait dans l'atelier ; il s'agit de la teinte Chocolat Matt, RAL 8017. Les stries sont reproduites de la même manière que celles du plancher. Les troncs ainsi obtenus sont ensuite débités suivant les longueurs voulues. Quelques-uns traînent sur le plancher ainsi qu'un peu de sciure.

Une bâche est confectionnée à partir d'un mouchoir en papier, trempé au préalable dans une solution d'eau et de colle à bois, et mise en forme sur les bûches mêmes. Pendant cette opération, les bords du tender sont protégés par un film alimentaire afin que la bâche n'y adhère pas.

Les tonneaux sont tournés en bois sur une simple perceuse. Les lattes sont tracées à l'aide d'une équerre et ensuite gravées en utilisant une griffe en métal. Les arceaux sont reproduits en carton. Les accessoires, tels le balai, les pelles et la hache, sont reproduits de toutes pièces, en métal et en bois.

Les feux arrière sont construits de la même manière que ceux qui figurent à l'avant. Le Clear Red de Tamiya permet de teinter leurs vitres dont une est volontairement " cassée ".

Le toit est amovible pour permettre la dépose éventuelle du plancher. Il est constitué d'un cadre recouvert d'une feuille de contreplaqué de 0,8 millimètre. Cinq rectangles de papier de verre au grain 400 tendent, après leur mise en peinture et leur lavis, à rendre l'aspect quelque peu passé du recouvrement.

Les détails sont importants et, même si on ne les voit pas toujours, on sait qu'ils sont là, c'est ce qui fait toute la richesse d'une réalisation. Et puis, pourquoi ne pas se demander ce que l'on peut encore améliorer...

           La mise en peinture

           Les peintures utilisées proviennent toutes du nuancier d'Humbrol. Un mélange de deux parties de Gris métal 53 pour une partie d'Argenté 11 donne une teinte idéale pour reproduire un effet métallique. Ainsi sont peints au pistolet, sous une pression d'un kilo, le châssis, le coffrage du lest, la chaudière et les roulements dont chaque pièce en plastique est préalablement ébavurée. Quant aux plus petits éléments, leur mise en peinture s'effectue au pinceau.

           Le plancher et les blocs avant et arrière sont recouverts de Jaune brun M 94 tandis que la cabine est peinte en Vert clair M 120 ; deux couches de peinture s'avèrent nécessaires.

Le grand phare, la cloche, les tuyauteries ainsi que certaines rambardes sont en Or 16, les manivelles en Jaune d'avion-école M 24, la bâche en Vert d'Artillerie 179 et le toit en Gris piste M 112 éclairci à l'aide du Gris camouflage M 28.

Les cendres sont reproduites à l'aide d'un mélange de sable et de flocage pour train fixé par une solution égale de colle à bois, transparente au séchage, et d'eau. L'ensemble est peint en Gris piste M 112. Après séchage, un brossage à sec de Gris clair 141 et finalement un dernier de Blanc M 34 soulignent les reliefs.

Les lettrages à sec proviennent de la marque Woodland Scenic, ils sont scellés par une fine couche de vernis, ceci à l'instar du nom " Charlotte " reproduit en " Alfac - Decadry ".

Un lavis, composé de peinture à l'huile pour artistes Windsor & Newton Terre de Sienne , Ombre naturelle ou encore Ocre foncée, diluée à l'essence de térébenthine, souligne davantage les creux de l'ensemble. Après séchage, de légers travaux de brossage à sec et l'emploi des poudres Tamiya. Ces produits offrent des rendus intéressants pour simuler les différentes usures et, dans tous les cas de figure, ils sont scellés à l'aide d'un fixatif en aérosol pour pastels. A titre d'exemple, les tonneaux, peints en Terre foncée M 29, sont recouverts d'un lavis Ombre naturelle. Un brossage à sec de Jaune brun M 94 les éclaircit alors que de la poudre Tamiya les use quelque peu. Les arceaux, quant à eux, sont soulignés en Gun metal.

La figurine provient de la boîte " Trucker Figures " au 1:24e de Revell où les bras et la tête se placent suivant le besoin de la présentation. La peau est reproduite à l'aide de peintures à l'huile pour artistes tandis que les vêtements sont peints en Humbrol. Un léger lavis et un peu de poudre Tamiya donne accentue la " profondeur " de ce chauffeur. Soulignons que la marque Preiser distribue des figurines à la même échelle qu'il est possible d'adapter au monde ferroviaire.

           Technique du lavis

           Le lavis est une technique qui permet d'accentuer les creux d'une maquette. Il consiste à diluer un peu de peinture plus sombre que la couleur de base pour la rendre totalement liquide. On obtient alors un jus que l'on applique au pinceau dans les rainures et les interstices de la maquette, donnant une impression d'ombre et de profondeur. Pour cela, on utilise idéalement des peintures à l'huile pour artistes, mais d'autres peintures peuvent également offrir de bons résultats. Toutefois, il faut veiller à ne pas dissoudre la couleur de base par le diluant employé. Les teintes noire, chocolat ou rouille donnent des effets qui leur sont propres et, en raison de leur fluidité, le résultat peut être différent suivant le cas.

           Technique du brossage à sec

           Cette technique complémentaire au lavis,  consiste dans la dépose par frottement d'une peinture presque sèche et plus claire afin de souligner les reliefs, les détails d'un modèle de manière douce ou prononcée.

           Pour commencer un brossage à sec, on dépose un peu de peinture choisie sur un carton, généralement plus claire que la surface à traiter. Le carton absorbe le diluant, ce qui permet de travailler uniquement avec les pigments. A l'aide d'un pinceau large et plat de bonne qualité et aux poils rigides (martre n° 8 ou 10), on prend un peu de cette couleur. On essuie ensuite le pinceau sur un chiffon sec ou sur le carton afin qu'il ne reste pratiquement plus de peinture entre les poils. Avec le pinceau ainsi préparé, la pièce est brossée jusqu'à ce que les détails commencent à ressortir. L'effort est dosé en fonction des premiers résultats et l'opération est souvent à renouveler.

           Il est très important de ne jamais poser une couleur très claire directement sur du foncé (ex : blanc sur noir), mais de toujours passer par des teintes intermédiaires (ex : gris foncé, gris moyen, gris clair et blanc). Ceci de manière à obtenir un effet doux et plus naturel dans les nuances de couleur... La technique du brossage à sec demande un peu de pratique.

           La partie technique

L'intensité de l'éclairage et le débit du générateur de fumée sont tributaires de la vitesse de la loco.

La source électrique, distribuée par un transformateur LGB de 18 volts, provient des patins du bloc-moteur qui sont en contact direct avec les rails. Cette alimentation arrive dans le compartiment technique et se raccorde sur un contact à visser, lui-même soudé sur un Strip Board, une platine en époxy garnie de bandes cuivrées perforées.

L'installation comprend deux circuits distincts, un pour l'éclairage, l'autre pour le générateur de fumée, chacun commandé par un petit interrupteur placé au travers du compartiment technique dont l'accès s'effectue par le dessous de la loco. Le moteur, quant à lui, est directement raccordé aux patins du bloc-moteur.

L'éclairage est constitué de sept lampes de 12 volts : pour le foyer de la chaudière, le grand phare, les deux feux blancs situés à l'avant et les trois rouges de l'arrière. Ces ampoules sont chacune couplées en série avec une résistance de 100 ohms afin de faire chuter les 18 volts de l'alimentation.

Le générateur de fumée fonctionne en 16 volts maximum et Vollmer précise qu'il ne faut pas dépasser cette tension, celle-ci est donc diminuée par l'emploi d'une résistance.

Les fils électriques provenant du plancher amovible et qui alimentent le générateur de fumée, le grand phare et l'éclairage du foyer de la chaudière se terminent par un connecteur plat raccordé au Strip Board, ceci à l'instar des interrupteurs. Un deuxième connecteur à visser permet de mettre sous tension le reste de l'éclairage ainsi que la prise située près de l'attelage qui distribuera l'électricité aux futurs wagons.

Soudée sur le Strip Board, une LED bicolore, installée en série sur l'alimentation avec une résistance de 1,5 kilo ohms détermine si la loco est bien alimentée en électricité, car un mauvais contact entre les rails et les patins du bloc-moteur est envisageable, d'autant que les réseaux LGB sont généralement installés à l'extérieur. Cette LED change de couleur suivant sa polarité, le vert pour la marche avant et le rouge pour la marche arrière.

Notons qu'il est possible de rendre l'alimentation électrique indépendante de celle du moteur, des rails donc, en embarquant des accus dans un wagon. Ceci est utile pour conserver un éclairage constant qui ne variera donc pas avec la vitesse de la loco. L'ajout d'une radiocommande est une autre possibilité à envisager.

           Pour conclure

 Voici, à coup sûr, une construction qui attire les regards, ne fût-ce que par sa physionomie quelque peu différente de celles que l'on rencontre habituellement. Sa réalisation est relativement simple et, de plus, elle s'est révélée agréable car à chaque étape un bel élément voyait le jour. L'échelle G permet la reproduction de détails intéressants qui soulignent davantage l'originalité de l'engin. Bref, cette entreprise démontre qu'avec un bloc-moteur et un châssis en laiton, et pourquoi pas en bois ou en profilés de plastique, qu'il est possible d'offrir une seconde vie à une vielle motrice endommagée achetée pour une croûte de pain dans une brocante...

           LÉGENDE DES ILLUSTRATIONS

01- Les éléments du châssis sont fixés, à l'aide de petits clous, sur une planche parfaitement plane.

02- Le laiton est soudé au plomb.

03- Le châssis équipé de son bloc-moteur, de son lest et de son bogie. La plaque de contreplaqué représente le fond du compartiment technique. Les flèches rouges indiquent les vis de fixation du bloc-moteur.

04- Le lest garni de planches griffées.

05- Un des deux essieux factices reproduit en laiton.

06- La chaudière constituée d'un morceau de tube en plastique pour sanitaire. On remarque la figurine LGB qui sert de référence à la construction, elle sera remplacée par un exemplaire plus détaillé.

07- Aménagement de la chaudière.

08- La cloche récupérée sur une décoration de Noël et complétée par un support artisanal.

09- La chaudière équipée de l'éclairage simulant la présence de charbon ardent.

10- Les cheminées installées. On remarque le générateur de fumée collé dans la plus grande d'entre elles.

11- Quelques-uns des éléments qui constituent le grand phare. La LED sera finalement remplacée par une ampoule de 12 volts.

12- Le plancher reçoit deux couches de Jaune brun M 94.

13- La pose du lavis constitué de peinture à l'huile pour artistes Windsor & Newton Terre de Sienne diluée à l'essence de térébenthine.

14- Un travail à l'aide des poudres Tamiya donne une certaine authenticité à l'ensemble, elles sont fixées à l'aide d'un fixatif en aérosol pour pastels. On remarque les orifices destinés au vissage du plancher et de la chaudière ainsi que ceux des passages des fils électriques.

15- Un essai de vieillissement des boulons est réalisé uniquement avec les poudres Tamiya ; le résultat est peu concluant. L'emploi additionnel de peinture Humbrol suivi d'un lavis et d'un brossage à sec se révélera davantage convaincant.

16- Les premiers essais de roulage ont lieu.

17- Après avoir été peint en Jaune brun M 94 de Humbrol, l'avant de la loco est traité par différents lavis.

18- La pose des premières lattes de la cabine. On remarque le bout de la cheminée noirci à l'aide de la poudre Tamiya et les têtes de clous qui simulent le mode d'assemblage. L'attelage original est ici conservé, il sera remplacé ultérieurement par un modèle de type américain.

19- Le compartiment technique prend forme, ici avec une plaquette de type Strip Board provisoire.

20- Le bois de chauffage est collé sur une plaque de contreplaqué, il dissimule le compartiment technique où auront lieu les raccords électriques.

21- Quelques bûches sont installées sur le plancher, elles seront débitées par le conducteur suivant les besoins de la chaudière. On remarque la hache artisanale ainsi que le profilé rond peint en marron et strié à l'aide d'une scie d'électricien.

22- La première couche de peinture, ici le Vert clair M 120 de Humbrol, relève quelquefois certaines fibres du bois. Après séchage, un léger ponçage les fait disparaître en attendant la deuxième couche.

23- Réalisation des marchepieds.

24- Les veines du bois, tant pour les planches que pour les troncs d'arbre, sont marquées à l'aide d'une scie d'électricien.

25- La construction poursuit son chemin.

26- Avant l'emploi de poudre Tamiya et d'un brossage à sec, les creux sont soulignés à l'aide d'un lavis.

27- La figurine prête à être installée dans la loco.

28- La boîte de figurines Revell d'où provient le conducteur.

29- La loco, constituée de quatre parties amovibles.

30 et 31- (sans légende)

32- Le plancher et ses détails. On remarque le connecteur destiné à l'alimentation électrique des feux et du générateur de fumée.

33- Close-up sur la chaudière. La cloche et le sifflet possèdent chacun une corde qui s'accroche en dessous du plafond.

34- Le compartiment technique.

35- Le bloc-moteur, par lequel le projet a commencé. Le plancher de la chaudière sert de couvercle.

36- Le bloc avant réalisé à l'aide de divers profilés en bois.

37- De quoi se ravigoter...

38- Le foyer ardent, reproduit à l'aide d'une lampe teintée en rouge translucide (Tamiya Clear Red X-27).

39- L'arrière du tender et ses aménagements.

40- Après quelques essais, les travaux de vieillissement s'appréhendent facilement.

41- La cabine et son bois strié à l'aide d'une scie d'électricien.

42- La chaudière au grand complet.

43- Dans le jardin.

© Eric et Michelle Bauthier-Jennes / Modelstories 2013