PEGASUS 9120 1/144 Nautilus

PEGASUS 9210 1/144 Nautilus [2013]

 

Annoncé depuis plusieurs années, ce kit est enfin disponible. L’attente valait le coup avec un kit bien dessiné (c’est un concept original) et bien conçu. Profitez bien des aménagements intérieurs car une fois le modèle assemblé vous n’en verrez plus grand chose.

Malgré une grande qualité de design et d’injection quelques éléments fonctionnent plus ou moins bien :

· les masques ne sont guère efficaces, laissant des traces de colle indélébile (mais ils remplissent bien leur rôle en empêchant la peinture de passer)

· Les haubans en photodécoupe sont impossible à utiliser : trop ou pas assez tendus ! Je n’en ai gardé que les anneaux extrèmes et utilisé du fil Revell pour les câbles eux-mêmes.

 

Un point spécial pour le socle : le calmar géant en vinyle est superbe et suivant l’expression consacrée est « une maquette dans la maquette ».

Pour une fois j’ai même utilisé la plaque de titre. Là aussi superbement victorienne en conception, il eut été dommage de ne pas l’utiliser. Avec le socle et la plaque, l’ensemble peut être considéré comme un ex-voto offert à une divinité marine par l’équipage du Nautilus pour les avoir sauvés du Calmar Géant.

 

Superbe kit !

 

© JC Carbonel  / Modelstories 2013

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Les aménagements intérieurs sont peints sur grappe : les livres rouges suggèrent les éditions Hetzel (Jules Verne), les bleus les éditions Boivin (Paul d’Ivoi) et les verts les « Bibliothèque Verte »… tout cela est bien inutile pour ce qu’on en voit, une fois le modèle terminé. Et rappel : si vous pensez intégrer au modèle des effets lumineux, dites vous que les volets étaient probablement fermés lorsque le salon était éclairé et ouverts seulement quand il était éteint ….

Diverses vues du salon terminé. Il manque peut-être des tapis au sol plutôt que des grilles métalliques et fonctionnelles.

Le module du salon collé dans la coque : je ne sais pas si il y a un sens de montage. J’ai placé l’orgue vers l’avant.

La gouverne arrière. Notez que comme la version Herbert Goff classique ce Nautilus n’a pas de barres de plongée!

Assemblage des ballasts ?

La feuille de masques et ces derniers appliqués à une verrière du salon.

Gros plan sur l’une des verrières après masquage.

Le calmar. Le plus difficile c’est d’installer les deux palpeurs.

Un peu de bande autocollante (Tamiya) est nécessaire pour maintenir les pièces de coque durant le séchage de la colle.

J’ai ajouté quelques masques triangulaires là où c’était nécessaire.

Le socle « fond marin » est peint en noir mat puis brossé à sec en différentes nuances de...gris.

La peinture a révélé quelques failles qui ont comblée à la peinture 3D Pébéo. (rose)

Une fois l’assemblage terminé, les verrières, préalablement peintes en doré sont masquées et l’ensemble du navire peint en gris naval japonais (Tamiya)

Les différents détails sont mis en valeur par un brossage à sec en gris clair.

Comme les phares latéraux ne sont pas masquables (bombés), ils sont installés par l’intérieur après peinture. Attention il faut enlever des renforts internes (au cutter neuf … attention aux doigts) pour pouvoir installer les verrières.

Installation des « ballasts ».

Les chaînes d’ancre sont peintes en noir mat puis brossées à sec en « gun metal ». Les postes de passerelle sont installés après peinture (du coup il est inutile de masquer les verrières).

L’hélice est peinte en couleur dorée. Des jus bruns foncés sont passés dans la gravure en creux. Toutes les bavures sont reprises après coup.

Comme on peut le constater les masques ont plus ou moins bien fonctionné...et on ne voit plus rien de l’intérieur.

Le socle terminé avec le calmar peint et collé en place.

La planche de photodécoupe est bien conçue avec un papier collant de protection qui évite aussi les sauts intempestifs des pièces lors du dégrappage !

Les escaliers latéraux en cours de repliage. L’origami en photodécoupe est généralement à éviter mais ici c’est très facile à faire.

Et une fois mis en place.

Les haubans en photodécoupe en position...et guère tendus!

Du coup j’ai tout remplacé par du fil Revell. Pour les passer par le chas des anneaux, j’ai enduit l’extrémité du fil de colle cyanoacrylate pour le durcir.

Même chose à l’arrière. Le fil en trop est coupé au coupe-ongle.

Il ne reste plus qu’à installer les rambardes. Très facile malgré les pliages nécessaires. Il suffit juste percer les trous nécessaires dans la coque (déjà esquissés dans le moulage)