REVELL 04656-0389 1/48 Bf 109 F2 / 4

REVELL 04656-0389 1/48 Bf 109F  [2012]

 

Je pense qu’il n’est pas utile une fois de plus de rappeler la documentation nécessaire pour monter un 109…voir dans la rubrique analyse de votre WEB Magazine favoris ce sujet ayant été traité maintes fois.

 

A l’origine il s’agit d’un kit ICM que nous trouvons aujourd’hui re-boité par REVELL et distribué d’une façon plus généreuse.

C’est un bon produit mais ce n’est toujours pas le 109 de référence (existera-t-il un jour ?)mais on s’en approche. Lors de sa première distribution les critiques étaient globalement élogieuses et c’était plutôt justifié.

Il y a des gros « plus » dans cette production :

·      Un moteur complet  (assez réaliste)

·      Un intérieur soigné

·      Des parties mobiles rapportées

Bilan assez positif mais je suis assez perplexe sur la longévité du moule car il semble qu’un afflux de matière en bordure des grandes pièces  du fuselage génère un sorte de bourrelet qui nuit finalement au réalisme et qui va nécessiter une abrasion qui va faire disparaître les détails gravés en creux.

C’est très visible des que l’on assemble «  à sec » les deux parties du fuselage (voir photos) de plus le gouvernail de direction présente un important décalage. Une fine ligne est à ébarber sur la plupart des pièces du capot, ce n’est pas le traditionnel « flash » des vieux moules qui ferment mal et c’est étonnant sur une production récente. L’intrados est carrément rugueux et sur l’extrados il y a des petits trous semblable à ce que l’on trouve sur des pièces en résine…J’espère que ce n’est pas une généralité et que ces défaut étaient propres à mon exemplaire. Coté positif les attaches des pièces sont bien fines et le dégrappage n’endommage pas les surfaces. Des pièces en surplus vont compléter la boite à rabiot (échappements, hélice..).

A cette échelle je pense que malgré quelques défauts cités plus haut nous avons un bon « F »au quarter scale,mais toujours pas le modèle idéal.

Sans faire appel à de la photo-découpe nous avons dans cette boite de quoi faire un habitacle bien complet et la décalque du tableau de bord est suffisamment réaliste (toujours pas de harnais). Le moteur est  en lui-même une véritable petite maquette assez réaliste, bien que personnellement j’ai une préférence pour les engins en résine monobloc, celui-ci en dépit d’une certaine complexité supporte la comparaison avec les meilleures productions artisanales en polyuréthane. Ce moteur est solidaire de l’habitacle par la culasse du canon et la cloison pare-feu…je doute que ce soit une bonne idée car le moindre défaut d’alignement risque de se terminer en catastrophe lors de la fixation de l’hélice…Si vous souhaitez représenter un « F » tout ouvert ou une épave ce kit est le bienvenu. Les diverses tôles des capots moteur en 5 éléments obligent à un montage façon »puzzle » si vous voulez reproduire un Friedrich prêt à l’envol. De plus il va falloir faire bien rentrer toutes les tripailles de la bête et surtout ne rien rajouter car l’assemblage sera impossible…Alors pourquoi dans ce cas monter le moteur pour ne plus le voir ?

J’ai été contraint de limer la partie supérieure des cloisons de train car l’aile ne se fermait pas et il m’a fallu reprendre complètement  l’ouverture de la roulette de queue (trop de décalage).Les saumons d’ailes doivent être fixés sur une surface bien limée sinon par endroit ils risquent de bailler.

Les radiateurs d’intrados sont munis d’une grille (c11 & 12) mais celles-ci sont affublées d’un disgracieux plot d’injection en leur centre. J’ai découpé dans de l’emballage de médicament des pièces au même format qui sont assez crédibles avec un passage de « SMOKE » de TAMIYA. Je pense que l’on doit trouver ces grilles dans des pochettes de photo-découpe. Pour mon modèle en version hivernale j’ai fait l’impasse sur les trappes de trains (opération fréquente sur le front est) mais le « hic » c’est que les cylindres des jambes du train principal sont creusées pour inclure les trappes…Il est donc nécessaire si vous optez pour cette version de colmater de façon à récupérer le volume du fût. Le train est calé d’office lors de l’assemblage et cela nous évite un fastidieux calage pour trouver le bon angle si caractéristique du 109. Moyenne limpidité au niveau de la verrière et il est souhaitable de lui faire prendre un petit bain de « KLIR » pour remédier à ce léger défaut. J’avais en « rab » dans ma boite a surplus le blindage de la partie mobile de la canopée (sans doute une pièce HASEGAWA) et l’adaptation a été facile, mais la pièce d’origine peut parfaitement convenir. L’hélice présente sur la face interne des pales d’importantes retassures difficile à éliminer complètement. Le mat d’antenne est très fin (trop sans doute) car après une tentative de fixation du câble il a plié surtout quant j’ai voulu bien tendre le fil avec la classique allumette incandescente  éteinte…j’ai donc tout recommencé avec cette fois-ci un mat en métal un peu plus rigide.

Deux belles décorations sont proposées sur la planche de décalque :

·  Le F-2 de HANS HAHN (de mon temps, à l’époque des « profiles » , le nez était rouge vif…C’est bien plus joli …Mais pas forcement authentique.

·  Le F-4 de MARSEILLE ….Quelle originalité !

J’ai puisé dans ma « doc » pour trouver un « Friedrich » moins banal et j’en ai trouvé un en habit d’hiver sans doute de la JG 54 en 1942 c’est un F-2 , le 14 noir qui auparavant devait être le 3 ou le 8 (jaune ou blanc) et dont le camouflage blanc contourne bien les croix et certains marquages jaunes mais pas le dessus du capot…c’est assez coloré mais j’aurais préféré des chiffres en rouge ou en brun ce qui est plus rare.

J’ai monté avec ce dernier « F » pratiquement mon centième 109 (quant on aime…) et j’y ai trouvé toujours autant de plaisir (dois-je consulter un docteur ?) .

 

Merci à REVELL pour la distribution de ce kit et l’exemplaire fourni.

 

© André Galliat / Modelstories 2012

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