MPC 713 Pilgrim Observer |
MPC 713 1/144 Pilgrim Observer Space Station [2011]
Conçu par G. Harry Stine autour de 1970, ce kit est pour la première fois réédité. Conçu comme un vaisseau d’exploration habité propulsé par un moteur fusée nucléaire Nerva, il est assez improprement appelé “station spatiale”. Quand à l’échelle annoncée du 1/100 ne vous y fiez pas, on est plus proche du 1/144
Ceci dit le kit est bien détaillé, avec de nombreuses fonctionnalitées (moteur extensible, tuyères des propulseurs chimiques orientables, modules de gravitation artificielle déployables, modules d’exploration et de maintenance séparés, antennas et telescopes orientables, coiffe de protection (au lancement) amovible). L’assemblage nécessite une certaine attention du fait des pieces mobiles mais cela vaut le coup avec un modèle spectaculaire de plus de 40 cm de long sur 30 cm de diamètre!
Remerciements à Cocktail Distribution pour le kit présenté
© JC Carbonel / Modelstories 2011 |
Le petit livret décrivant le vol théorique de l’engin, pièces chromées et pièces transparentes. |
Décalques et transfert pour T-shirt. Tout cela est très 70’s et très patriotique. |
Figurines Preiser 1/144 comparées au module d’habitation (en haut) et au module de servitude et au télescope boule (en bas). Comme on le voit , 1/144 est l’échelle la plus grande imaginable pour que l’on puisse insérer des humains dans l’engin. 1/160 paraît encore plus plausible. Toutefois j’ai retenu 1/144 car c’est une échelle « spatiale » reconnue. |
On peut commencer par assembler l’épine dorsale de l’engin mais je vous conseille pourtant d’avoir déjà les réservoirs assemblés pour pouvoir les mettre en place sans colle et ainsi vérifier leur alignement. |
Les réservoirs en vrac. A finir par ponçage subtile pour préserver leur section circulaire. |
Assemblage plus facile : le module avec le réacteur auxiliaire. |
Les modules d’habitation et hydroponique ont été peints en blanc sur grappe. Puis les hublots ont été insérés et collés par capillarité avec de la colle « verte » Tamiya. En fin un protège cahier en plastique, gris pour le module d’habitation, vert pour le module hydroponique, a été collé à l’intérieur pour éviter de voir à travers du module par les hublots. |
Les deux modules assemblés |
Les blocs en section de pyramide m’ont paru être des groupes de rétrofusées d’orientation que j’ai donc percées |
Preuve par l’inverse : le pilote du Rotodyne Revell au 1/96 … il ne rentre manifestement pas dans les pods et telescope-boule. |
Les 3 modules installés sur leur anneau-support. |
Le socle fourni. |
Le même peint par brossage à sec de la « surface lunaire » et reprise de certaines zones pour les mettre en valeur. |
Mais il s’est avéré impossible d’y installer le vaisseau terminé : trop gros ! Donc j’ai une fois de plus fait appel au boites Mon Chéri Ferrero : deux fonds de boite comme supports verticaux (en y ayant découpé des cercles pour y installer le vaisseau) et un couvercle horizontal. |
On reprend le cours du montage : installation des réservoirs (peints) sur l’épine dorsale (peinte). Comme je n’avais pas essayé l’alignement de l’ensemble avant collage, j’ai un peu bataillé avec l’ensemble et du décoller puis recoller le disque d’embase pour avoir un bon alignement. D’où mon conseil ci-dessus : assemblez d’abord les réservoirs, puis mettez-les en place sans colle lors du montage de l’épine dorsale! |
Sur cette photo avec l’ensemble des modules installés sur l’épine dorsale et les moteurs également en position on constate que les cloches de tuyères ont été percées (bizarrement elles ne l’étaient pas à l’origine!) |
Le moteur Nerva est recouvert d’une protection calorique...là c’est l’emballage aluminium d’un Ferrero Rocher qui a été utilisé. |
Les diverses antennes etc… sont maintenues par pression, il importe donc de visser la pièce qui les maintient en place. Cette pièce a été peinte en noir car par endroits elle se trouve juste derrière un hublot. |
Les deux modules de servitude s’assemblent sans difficulté. Je n’ai pas utilisé les pièces transparentes les concernant, préférant peindre leurs hublots en noir brillant. Le module le plus gros (qui incidemment est exactement du même diamètre que le module Apollo du kit Airfix révisé, ce qui m’incite à nouveau à croire à l’échelle 1/144) a un revêtement de style Gemini ou Mercury, c’est pourquoi je l’ai peint en noir NATO de Tamiya |
Les tubulures le long de l’épine dorsale sont les seules pièces chromées qui le soient restées |
Les décalques de la boite ne m’ont guère inspirées… elles donnent l’impression d’avoir été reprises de kits aéronautiques à des échelles diverses. J’ai préféré utiliser des drapeaux USA et des insignes de la NASA récupérés sur le Net et imprimés sur du décalque blanc. |