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ARII  Réf n° 3-  1/72.  .Mitsubishi Ki 109.

ARII  Réf n° 3-  1/72.  .Mitsubishi Ki 109.[1998?]


Appareil expérimental assez mystérieux de l'Armée impériale, dérivé du bombardier Ki 67 (Peggy) et apparu en fin de conflit, ce curieux chasseur lourd armé d'un canon nasal devait pouvoir intercepter les B 29 au dessus du Japon.
Seule la défunte marque japonaise LS avait produit en son temps ce modèle dans sa collection d'appareils Nippons [repris depuis par ARII NDLR]. Le moulage général et le niveau de détails restent très honorables avec une gravure fine et des rivets en creux.
On peut encore dénicher cette boite en bourses d'échanges ou chez les collectionneurs.

On commence par habitude avec l'aménagement du cockpit à plusieurs niveaux pour le pilote, le navigateur radio à l'arrière et le poste du canonnier en contre bas. L'essentiel est fourni avec des sièges et strapontins assez basiques mais que l'on peut détailler en Scratch (coussins, harnais et accoudoirs pour le pilote). Ce travail reste également valable pour l'ensemble de l'habitacle (boîtiers radio, culasse du canon et palonniers du pilote…) malgré l'absence de documentation sur le sujet. Une part d'imagination est donc permise ici compte tenu de la vaste verrière.
La teinte intérieure est proche de l'Interior Green américain (Humbrol 150) brossé en vert clair H 120 et à l'aluminium H 27002. On n'oubliera pas non plus à ce stade l'insertion du puits de train de la roulette arrière et astucieusement prévu pour le fuselage. La roulette elle-même est à emprisonner ensuite lors de la fermeture des demi coquilles.
On complètera aussi les gravures en lignes continues sur les emplacements de cocardes (fuselage et voilure intrados - extrados). Inutile de reboucher la gravure existante des Hinomarus, détail qui restera quasi invisible après la pose des décalques.
Un travail soigneux de finition sera nécessaire ensuite sur l'ensemble des jointures après la fermeture du fuselage. La voilure principale est prévue avec les volets séparés que l'on pourra donc présenter braqués au final. Il est préférable de faire l'impasse sur l'option de pièces mobiles, gadget à la mode à l'époque de la sortie de la maquette… et de tout coller.
Les phares d'atterrissage, fournis en pièces transparentes trop épaisses, seront ultérieurement remplacés par des morceaux de Scotch sertis à la peinture ou au Kristal Klear.
Les joints principaux du gros oeuvre sont corrects durant le montage. Attention toutefois à la préparation des nacelles moteurs dans lesquelles il faut emprisonner chaque jambe de train durant la fermeture. Les bâtis moteurs sont aussi fournis pour garantir une fixation solide des sous ensembles avec un montage simple et bien conçu. Deux types de capots sont présents dans la boite par grappes génériques du Ki 49 mais la notice explique très bien les pièces à utiliser pour cette version.
La verrière principale, bien qu'un peu épaisse, est polie au chiffon doux ouaté après sa fixation et sa peinture définitives. Par contre, la tourelle arrière présente des défauts d'ajustage assez importants et notamment pour le raccord inférieur avec le bout du fuselage. Le poste du mitrailleur arrière, bien vide, est équipé au moins d'un siège et d'un plancher.

La décoration proposée par ARII est caractéristique des peintures monochromes de l'Armée impériale avec une sorte d'ocre brun (Humbrol 26) pour toutes les surfaces supérieures et l'intrados en gris vert pâle « haute altitude » (Les teintes Humbrol 90 ou 23 conviennent parfaitement). Les limites entre les deux teintes sont réalisées proprement à la bande cache adhésive Tamiya.
Pour information, une option d'un schéma de serpentins vert foncés sur fond gris vert pâle est aussi possible (une photo confirme cette déclinaison).
Il faut ensuite réaliser les bandes jaunes d'identification en bords d'attaque des ailes à l'aide de bande cache et avec un rendu écaillé (les peintures japonaises étaient de très mauvaise qualité du fait de pénurie de plomb à l'époque…).
Après séchage total, le modèle est entièrement poli à la paille de fer pour ébéniste et au chiffon doux. L'effet satiné obtenu est garanti et la teinte Humbrol 26 se prête facilement à cette technique.
Les hélices quadripales sont en brun acajou satiné (Humbrol 133) complétées de barres jaunes aux extrémités.
Enfin, l'éraillage est assez conséquent si l'on désire représenter un appareil opérationnel « What if » ayant déjà bien « vécu ».
La planche de décalques, de très bonne qualité, propose des marquages optionnels avec des teintes diverses pour l'insigne de dérive en fonction des unités.

Conclusion :
Un thème assez original et plutôt mal connu des dernières productions aéronautiques japonaises du Second conflit mondial pour un modèle relativement agréable à monter.

Texte et montage : Alain Bernhard.
(c) A. Bernhard / Modelstories 2010