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SHARKIT 1/72 SNCASO « DEVER »

SHARKIT 1/72 SNCASO « DEVER » [2010]

Première représentation (toutes échelles confondues) de l'un des plus mystérieux des projets français d'après-guerre. A part un brevet signé Servanty on ne connaît rien de cette machine ! La maquette Sharkit reflète cet état de fait par une simplicité de bon aloi. J'ai d'ailleurs accru cette simplicité en éliminant le missile qui n'apparaît que dans des publications modernes.
La grosse difficulté de ce modèle réside dans l'assemblage de la verrière profilée.
Sharkit fournit une belle planche de décalcomanies pour un avion opérationnel (avec un « nose-art » « Lucky Luke »... mais  sans cocarde ! J'ai préféré m'en tenir à un prototype .¨Par contre pour une fois qu'un fabricant me gratifiait d'un pilote à côté de sa machine j'en ai profité, réalisant un « mini-diorama »  avec cette figurine.
Conclusion : bravo Sharkit de sortir ainsi de l'oubli ces machines oubliées !

Documentation consultée

• Les avions de combats français 1944-1960 Vol 2 par J. Cuny chez Docavia
  
• Les VTOL français , Fana 188 par J. Cuny
  
• Le « Trident  vertical » Fana 472 par A. Rocher
  

La verrière est fournie en double ce qui est prudent surtout sur un montage comme celui-ci !

Assemblage du fuselage : c'est d'une simplicité biblique... La notice Sharkit fournit même un guide graphique pour l'assemblage de pièces ayant une symétrie en « Y »

Les 3 réacteurs : le joint entre partie avant et arrière nécessite un léger mastiquage.

La boite à rabiot a été intensivement mise à contribution pour la décoration de ce modèle : planche IPMS pour les cocardes, robots japonais et autres pour les marques techniques...

Les arceaux de la verrière sont aussi en décalques ce qui garantie une certaine fragilité à l'ensemble !

Le train d'atterrissage. Comment se rétracte-t-il ? Mystère. Je m'en suis tenu aux documents de référence : le haut du vérin extensible [A] est en tube Plastruct emboîté dans un trou foré dans le fuselage. [B] la partie coulissante du vérin est un « trombone » de bureau coupé à la dimension adéquate... Ce qui présente l'avantage de rigidifier l'ensemble. [C] un petit disque découpé à l'emporte pièce forme la semelle de la patte. Naturellement les pinailleurs pourraient détailler dix fois plus ! (mais sur quelle base documentaire ???)

Et on s'attaque à l'aménagement du cockpit !

Une section de profilé [B] a été collée à la pointe avant. Une section du même profilé est utilisée comme gabarit pour coller deux sections de carte plastique épaisse (profilé) Sur un disque [A] correspondant au diamètre intérieur du fuselage.
L'idée c'est qu'on dispose ainsi d'une poutre [B] qui va pouvoir s'emboîter dans un logement destiné à la recevoir au niveau du fuselage. Comme cette poutre n'est pas collée dans ce logement elle peut donc glisser et faciliter la mise en place de la verrière en s'adaptant exactement à la longueur de celle-ci (je vous rappelle que la verrière est en thermoformé... Il faut donc la découper... Ce qui ne garantit pas une longueur prédéfinie au 10e de millimètre près (du moins chez moi, il y en a qui sont plus doués que moi!)

L'ensemble construit à l'étape précédente est inséré dans le fuselage et collé. Pendant que les vapeurs de la colle cyanoacrylate s'évacuent on peut « habiller » la poutre [B] avec les pièces Sharkit formant tableau de bord, couche du pilote etc... (à affiner, raccourcir etc...)

La verrière découpée et collée (colle blanche) sur l'arrière du fuselage on emboîte la poutre jusqu'à ce que la pointe avant jointe avec la verrière...j'ai du améliorer le joint par masticage et ponçage. La bande autocollante Tamiya sert à protéger la verrière.

Le socle est constitué d'un couvercle de produit alimentaire sur lequel j'ai utilisé de la peinture texturée Tamiya . Cela m'a permis de reproduire aisément l'herbe couchée par le souffle du moteur fusée d'atterrissage/ décollage. Quelque chose qui aurait été difficile à reproduire avec du simple flocage. La figurine est celle fournie par Sharkit.