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REVELL 4758 1/32 De Havilland Mosquito B mk IV

REVELL 4758 1/32 De Havilland Mosquito B mk IV [1990]


Mosquito!.
Un nom évocateur pour cet appareil qui « piqua » littéralement les Allemands là où ils s'y attendaient le moins. Surnommé « mossie » par les Anglais, il fut le bombardier le plus rapide de la RAF. Ses exploits dans les destructions de QG Allemands et murs de prisons Françaises firent le tour du monde. Bien des vies furent épargnées par sa précision de tir.

En maquette il fut édité à toutes les échelles.
Revell notamment  le sortit au 1/32. Le magnifique boxart de cette boite attira mon attention à cette époque bénie  où les adolescents achetaient des maquettes pour occuper les jours de pluie.
Cependant après avoir examiné le plan de cette merveille et retourné les grappes dans tous les sens, le mossie alla rejoindre le dessus d'une armoire où il demeura jusqu'à aujourd'hui.
Devenu collector, (car non réédité jusqu'à ce jour)  je décidais d'attaquer le moustique!

La maquette du Mosquito MK IV de Revell :
Réouverture de la boite donc..( plus petite que celle du JU88 au 1/32 avec beaucoup plus de pièces il est vrai). Les grappes ont à peine jauni, et les (super) décalques sont toujours exploitables 18 ans après ! [NdlR : la toute première édition remonte au début des années 70!]
Les pièces sont de taille respectable et remplissent complètement l'espace alloué.  Première surprise : le plastique mou avec pas mal de traces de surmoulage. Beaucoup de ponçage à prévoir donc, mais tout s'assemble correctement.
Par contre à part un demi tableau de bord en relief,  l'intérieur est bien vide. Heureusement, la nombreuse documentation disponible sur le marché permet de fabriquer des pièces de complément.
2 pilotes (assez grossiers) et 1 moteur sont fournis, chose rare aujourd'hui.

Assemblage
Etant limité dans le temps, je me suis concentré sur les détails des parois internes sans insister sur les parties invisibles à la fermeture du fuselage.
Pour cela j'ai fabriqué de petit éléments en carte plastique que j'ai tout simplement superposés aux dessins d'origine gravés dans le fuselage, ceci afin de donner plus de relief à l'ensemble.
J'ai ensuite augmenté les gravures sur les articulations des gouvernes pour donner plus de profondeur à la peinture.
Attention par contre aux deux hublots internes avant qui ont la fâcheuse tendance à se détacher si l'on utilise une colle non agressive pour les parties transparentes.
J'ai préféré renforcer leur tenue par quatre lamelles de carte plastique collées à l'intérieur. Le tout peint avec le vert standard demeure invisible de l'extérieur, et vous serez à l'abri lors d'un malencontreux appui pendant une manipulation.
Je conseille d'ailleurs vivement de protéger ces vitres avec du scotch de masquage jusqu'à la mise en peinture finale du modèle. 
Après un essai à blanc des ailes et ponçage du fuselage. Ca commence à prendre tournure.
Point positif, les ailes s'encastrent parfaitement comme sur le vrai.
Pas de joints Karman, donc pas de masticage.
Les roues bien que moulées en 2 pièces sont bien rendues mais il faudra faire preuve de patience pour éliminer leurs joints. Afin d'obtenir un rendu caoutchouc satisfaisant j'ai mélangé du gris/noir mat et brillant. Du pastel brun à été rajouté sur la bande de roulement.
Si on compare les photos du train original à ceux du modèle, j'estime que Revell a fait du beau travail compte tenu de l'âge du kit.
Certains expliquent qu'il donne un aspect un peu haut « sur pattes » au Mossie et qu'il est bon d'en enlever 1mm. j'ai contourné le problème en évidant correctement les alvéoles recevant le train.
Après avoir enfin quelque chose qui ressemble à un avion, on passe à la fabrication des deux autres maquettes dans la maquette : J'ai nommé les fuseaux moteurs, dont un contient un moteur détaillé au minimum syndical( mais néanmoins agréable d'aspect). Le travail sur ces nacelles m'a pris beaucoup plus de temps que prévu car le problème majeur se situe à ce niveau.
Pour la fixation du moteur le plan est bien vague sur son alignement et il faut impérativement bien réfléchir à froid avant de le coller. Mais ceci est relativement facile en comparaison du problème de fixation des demi fuseaux moteurs.
En effet la tension entre les demis fuseaux(concaves)est telle qu'il faut la réaliser en deux fois. La forme et la souplesse du plastique ne permet pas un maintient total à l'aide de pinces ou adhésif.
On colle les demi fuseaux à l'avant d'abord, puis à l'arrière le lendemain.
Enfin vient le morceau de bravoure (compte tenu de leur taille),la fixation de ces monstres sous les ailes. Et là on pense :
« Vive les espaces à combler et la machine à mastiquer!. »
Mais au final ça s'emboite plutôt bien et le mastic reste limité.
La mobilité des hélices est formidable et on regrette presque l'absence de moteurs électriques.

La verrière en 2 parties doit impérativement être fixée à la colle à bois. Attention aux traces de moulage sur les angles! Poncer avec délicatesse.   

Mise en couleur
Pour la peinture j'ai utilisé l'aérographe. Prévoir 2 pots de chaque couleur car il y a de la surface ! ( quid pour le mossie au 1/24 d'Airfix ?)
Garder à l'esprit que cette maquette à plus de 40 ans, et de tous nous voir piaffer d'impatience pour que Revell se décide à la rééditer (avec de nouvelles pièces). Suggestion raisonnable pour accompagner le JU88 à la même échelle. Saluons au passage la remarquable tenue des pièces Revell.


Sources :
Le Mosquito éditions Atlas, et un grand merci à Philippe Jouannet
pour sa documentation.



(c) Antoine. Dehais / Modelstories 2010