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HELLER 81014 1/400 Surcouf [2009]
un petit résumé historique :
De conception révolutionnaire avec tourelle de croiseur et avion embarqué, le Surcouf fut lancé en 1929 pour servir de corsaire contre les convois ennemis. Ayant courageusement
échappé à l'invasion Allemande de 1940, il servit auprès des alliés. Mais de part sa complexité, il supporta de nombreux problèmes et passa beaucoup de temps dans les arsenaux.
Sa fin en 1942 fut mystérieuse. Deux pistes demeurent. La collision avec un cargo Américain
ou sa destruction (par erreur) par un hydravion Catalina. Reste qu'il demeura le plus grand sous marin du monde (110 m) jusqu'à l'arrivée des I-400 Japonais.
La maquette du renouveau ?.
Bien que ce soit une réédition, c'est avec grand plaisir que les maquettistes ont vu ce sous marin réapparaître sur le marché.
Cette fois Heller s'est mis à la page en joignant un kiosque en résine et une planche de photo-découpe (Arsenal ).
Le premier plaisir est visuel. A l'achat on retrouve le dessin originel de Paul Lengellé et sa magnifique atmosphère marine (à noter au passage la disparition de sa signature).
En ouvrant la précieuse boite on se dit que ça va être du gâteau, car l'inventaire des pièces est vite fait. Attention car la photo-découpe peut réserver des surprises. Il faut être très délicat dans la découpe des rambardes, ces dernières ayant la propension de se tordre. Les rampes à aligner sur les escaliers du kiosque sont particulièrement délicates car elles sont à plier sur un seul axe.
La version forces navales Françaises libres (FNFL) 1940-1942 s'impose avec son magnifique kiosque en résine.
On est tenté par l'achat d'une autre boite pour faire également la première version (plus profilée mais avec le kiosque Heller d'origine) avec son pont couleur bois.
La notice est explicite, on retrouve avec plaisir les schémas clairs et références Humbrol.
Plusieurs chantiers sont à mettre en place. Peinture de l'avion, des canons, gouvernails etc.. Parallèlement montage de la tourelle.
L'étape suivante est la fixation de la photo-découpe sur le kiosque. Ne disposant pas d'un matériel sophistiqué, j'ai arrondi les barrières près du porte pavillon sur le corps d'un gros pinceau. Fixation au gel super glue recommandé.
La coque se monte sans problèmes. Il faut quand même être vigilant sur le gauchissement, car les plots de centrage sont rares. Je conseille de coller d'abord le pont sur la partie bâbord de la coque (en veillant à sa bonne équerre). De laisser sécher 24 heures, puis installer tranquillement la tourelle sur son axe pivotant. Ensuite seulement de coller la partie tribord.
Il semble en effet délicat de monter le pont sur la coque avec la tourelle en place, car les crans accueillants ce dernier sont profonds et la coque très étroite.
A noter que les deux supports de câbles à l'arrière sont très exposés aux manipulations.
La fixation du kiosque en résine sur le pont Heller est comme un mariage forcé et exige colle et pression fortes, sous peine de voir un léger jour apparaître. Veiller à poncer légèrement la partie chevauchant la tourelle car cette dernière fait bras de levier sur le kiosque.
Sous la coque au montage vous découvrirez un décalage dans les arbres et hélices, reflet de la réalité sans doute pour éviter aux hélices chevauchement et vulnérabilité.
Loin des débats sur la véritable couleur d'origine du Surcouf, j'ai tenu à respecter à la lettre les teintes préconisées par Heller. Le gris est t-il trop bleu ou trop foncé ?.Difficile à dire en l'absence de documents couleur. Une seule certitude, l'usure par les éléments de la dite peinture même si les marins avaient le pinceau facile. D'où la patine obligatoire.
Les deux mâts d'antennes font également polémique. Partant du postulat qu'ils ne pouvaient être logiquement érigés en plongée, pivotaient-ils sur leur axe pour s'aligner sur la coque ou étaient-ils simplement démontés ?. Aucune précision d'Heller à ce sujet.
Ayant eu des avis sur leur absence dans cette version, j'ai omis de les monter.
Concernant l'avion, il est fortement conseillé de placer les décalcomanies sur grappes (avant séparation) ce qui évitera bien des contorsions.
En résumé , une petite merveille ressortie des archives Heller qui enchantera tout le monde. Gageons que la marque poursuive cette belle initiative et ressorte l'ensemble de la série au 1/400.
(c) Antoine Dehais / Modelstories 2009
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