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Heller 453 1/125 AMD Mercure 100 [197?] . Le Mercure Heller..
Très jeune à l'époque, j'ai dû voyager dans cet avion, sans doute sur Clermont Ferrand ou Nice, car sinon pourquoi me précipiter pour en acheter la maquette ?. Peut être pour sa ligne si élégante ou sa prestigieuse paternité, car ce n'est pas tous les jours qu'on vole dans une création Marcel Dassault ! Les pilotes en ont gardé un très bon souvenir, le comparant presque à un avion de chasse, tant il était vif dans son comportement. Un jour j'ai donc poussé la porte de la maison de la presse, dont les rayons débordaient des dernières créations Heller.. sortant de ma poche la totalité de la somme donnant droit au Mercure. Je n'ai hélas gardé ni sa boite ni les plans…sauf peut être au fond d'un lointain carton enterré dans mon garage, mais au moins je l'ai gardé lui!. Ce qui n'est pas si évident quand on manque de place. Ce ne sont pas les maquettistes qui me contredirons. Le souvenir de sa construction est encore présent dans mon esprit. D'abord, ne connaissant ni aérographe ni mastic, je peignais en général tout sur grappes, sauf les fuselages et ailes préalablement détachées et poncées. En résumé , trois couches bien diluées avec un bon pinceau ne perdant pas ses poils. Bien entendu, les joints restaient visibles même après une bonne jonction des éléments, Mais on pardonnait au jeune novice que j'étais. Dans le cas du Mercure, la difficulté principale était de peindre la bande décorative d'Air Inter. Heller n'ayant pas jugé bon d'en fournir le décalque. Chacun se souvient que cette bande comprenait trois couleurs. L'exercice nécessitant de nombreuses applications de scotch-peinture, et une grande patience dans les courbes !. Une autre difficulté, sans doute due à la forme de l'avant, le toit du cockpit (transparent) séparé du reste du fuselage servant également de vitrage et exigeant beaucoup de précautions pour le collage. Sans masticage la démarcation étant forcement visible, il s'agissait de rattraper ce joint avec de la peinture. Tout le reste se montant sans problème (a noter au passage, les bandes de hublots qu'on collait a l'intérieur du fuselage, beaucoup plus réalistes que les décals ou Cristal Klear des productions actuelles) J'ai gardé du Mercure, un très bon souvenir de maquettiste, et une grande nostalgie des anciennes productions Heller.
Maquette fabriquée en France © Antoine Dehais / Modelstories 2009
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