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MAGNA MODELS ref 8972 1/72 DH-1B DOVE [2007]
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Le fabricant Espagnol [???] Magna Models récidive dans l'originalité avec ce DH Dove injustement ignoré des grands fabricants, mis à part son grand frère le Heron chez Airfix.
La curieuse et peu engageante résine blanche utilisée habituellement est ici aussi présente avec ses imperfections. Le moulage « brut de décoffrage » est particulièrement artisanal et toutes les pièces devront être préparées avant le montage. Tous les vitrages sont fournis en Rhodoïd thermoformé et quelques pièces en métal blanc (hélices, échappements, trains et trappes) complètent l'ensemble.
Une seule décoration civile (Dan-Air) est proposée pour un appareil de 1960.
Le plus long sera, sur ce type de modèle, tout le nettoyage des résidus de moulage, notamment au niveau des encadrements des hublots. Les demi fuselages doivent être arasés sur leur tranche sur une surface bien plane, ce qui évitera des joints catastrophiques par la suite.
Il faut aussi creuser l'ouverture (non figurée) de l'accès cockpit - cabine passagers qui ne possédait pas de porte.
Le système prévu pour les vitrages des hublots en Rhodoïd est abandonné au profit de bandelettes de scotch transparent collées ultérieurement de l'extérieur.
Tout le compartiment des passagers est fourni avec des sièges moulés au plancher, prêts à peindre avec donc un gain de temps non négligeable. Les coussins peuvent être en brun rougeâtre (Humbrol 133 ou H 70) avec les housses repose têtes en blanc. Les parois internes sont en gris clair H 64 avec celles du cockpit en gris moyen H 126. Pour information, les harnais des sièges sont moulés en léger relief prêts à peindre. Les 2 volants et la planche de bord, en métal blanc, s'insèrent sans difficulté dans le nez. En revanche, le cloisonnement du puits avant de la roue mérite une amélioration en carte plastique avant la fermeture du fuselage.
Aucun lest n'est prévu du fait que le modèle sera ensuite collé sur un socle.
Après fermeture et ponçages des joints du fuselage, le bloc du nez, sous forme de morceau de métal blanc enrobé de résine, apparaît avec un profil trop large par rapport à la carlingue. Il suffira donc de coller l'ensemble puis d'araser copieusement les surplus pour restituer la continuité du profil général.
Toute la voilure demande aussi une longue séance de préparation et le collage devra s'effectuer sur champs. La dérive, fournie en pièce séparée, peut être fixée en position braquée pour plus de réalisme. Un important travail de ponçage et d'alignement reste à prévoir ensuite au niveau de toutes les jointures et des raccords Karman. Même travail de finitions sur les empennages.
Les trains d'atterrissage en métal blanc sont corrects mais le choix des roues en résine fragile est assez curieux (pièces à remplacer peut être…). Il manque les barres de rétraction sur chaque jambe de train et à compléter en profilé Evergreen. Les trappes, la roue avant, les contrepoids de gouvernes, les échappements et les hélices, en métal blanc, doivent subir un nettoyage en règle de toutes traces de moulage avant leur collage définitif.
La verrière principale du cockpit est assez délicate à découper de son support thermoformé mais tout est heureusement fourni en 2 exemplaires au cas ou…
Elle est fixée au Ckearfix avec quelques joints à reprendre aussi.
Enfin, 2 petites antennes sont ajoutées sous l'avant du fuselage.
L'appareil présenté ici porte un curieux camouflage pour le moins improvisé sur le terrain lors de la guerre du Biafra à la fin des années 60. Le schéma est entièrement traité au pinceau avec l'ensemble des surfaces supérieures en vert foncé H 30 agrémenté de quelques taches de vert clair H 120 bordées de noir. L'intrados est en aluminium pour un ancien avion civil repeint à la hâte et d'après un profil couleur trouvé sur le Net.
Aucun insigne distinctif de nationalité n'est présent, ni même un quelconque matricule, limitant ainsi le problème récurent de recherche de décalques…
Les hélices en aluminium naturel ont leurs extrémités en jaune vif.
La maquette est ensuite considérablement patinée pour les besoins de la saynète représentant l'avion trouvé quelques années plus tard à l'état d'abandon dans le fond d'une cour d'école au Nigeria. La configuration du terrain est totalement interprétée ici. Le socle est préparé sur une planchette de bois (pratique pour percer les diverses implantations de végétaux) puis couverte d'une couche de peinture en brun foncé H 29. Les éléments végétaux utilisés proviennent d'une boite Busch nouvellement sortie sur le marché et permettant une bonne diversité de plantes dont l'usage est décrit dans : Busch : le marécage et sa flore
Tout le sol est ensuite recouvert de flocage divers fixé par une couche de « Roche liquide » en pot de chez Prince August, sorte de pâte rugueuse très dure après séchage et à étaler à la brosse ou avec une spatule selon l'épaisseur désirée.
Les 2 palmiers proviennent d'une boite Pegasus, qui malgré leur aspect « jouet » sont plutôt convaincants après assemblage et peinture des feuilles et des troncs. 2 plantes basses peuvent aussi être improvisées avec une tige courte réalisée avec un morceau de cure dents. Les petits arbustes sortent tous droits d'une boite FR (Fournitures Réalisation).
Conclusion :
Un bon sujet enfin représenté en maquette mais franchement réservé aux monteurs expérimentés et… courageux !.
Texte et montage : Alain Bernhard.
With all best thanks to Magna Models for supplying the review kit
© A. Bernhard / Modelstories 2008.
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