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Il s'agit ici d'un kit de conversion "sur base Solido/Verem" dixit le couvercle de la boîte qui peut en fait s'utiliser sur un Panzer IVH Bandai/Fuman (en fait la rondelle à la base de la tourelle, bien visible sur l'illustration de la boite, est superfétatoire pour un Solido, mais sert de guide s'emboîtant dans l'anneau de tourelle Bandai !). A la base ce kit reprend les éléments principaux du Flakvierling déjà commercialisé par le fabricant (sauf l'affût tripode) plus une tourelle et des étuis à écouvillons en résine. Il n'y a pas de planche de décalques ni même de schéma de décoration ce qui est dommage. On se référera avec intérêt sur ce point au deuxième Hors-série Steelmasters consacré aux Flakpanzers. Les plus courageux pourront même s'essayer à la simulation du camouflage en feuilles et branches naturelles fréquemment utilisé sur ces matériels.
En conclusion : un kit de conversion particulièrement bienvenu qui permet de réaliser un matériel important, sinon par le nombre, mais du moins en tant que révélateur des difficultés de la Wehrmacht face à la domination aérienne alliée. On pourra toutefois regretter (mais c'est probablement un regret issu d'une jeunesse formée aux kits Tamiya) qu'un panzer aussi particulier ne soit pas accompagné de figurines spécifiques (pour une raison de prix sans doute lorsqu'on constate le prix exorbitant auquel est vendu la moindre figurine en résine).
Remerciements à Olivier St Lot de la firme Gasoline pour la fourniture du kit analysé ci-dessus.
Montage :
Comme toujours il faut commencer par la peinture et l'assemblage du bas de caisse et du train de roulement du Pz IV avec sa cohorte de 32 roues de route et 16 tendeurs...Pour compenser ce pensum, l'aménagement intérieur (d'ailleurs très incomplet sur ce modèle) a été omis. A la place des petits trous ont été forés dans les quels a été introduit un segment de corde à piano. Par ce stratagème, l'affaissement de la chenille entre deux tendeurs a été simulé (il y a 5 brins de corde à piano).
Tant qu'on y est on a amélioré aussi certains détails en recréant un phare Notek (le résultat n'est pas à la hauteur des espérances...il est à espérer qu'un jour un artisan propose un sachet de phares allemands pour suppléer ceux parfois simplistes des kits en injecté....il eut été une bonne idée de Gasoline d'en inclure un ici), les tendeurs des garde-boue arrière pour lesquels bizarrement Bandai représente l'encoche mais pas le ressort lui-même.
Quand aux modifications tenant au modèle Flakpanzer lui-même elles tiennent à peu de chose : limer le clapet sur le dessus des trappes conducteur et radio (contrairement à l'un des auteurs de Steelmaster, l'auteur de la présente analyse ne pense pas qu'il y ait lieu à déplacer la trappe du radio), repositionner le lot de bord pour faire de la place aux caisses à écouvillons (fournies en résine) et installer les supports de ces caisses (profilé Plastruct en "T" , non fourni).
Après quoi on passe à l'assemblage du kit Gasoline proprement dit. Comme toujours on commence par la préparation des pièces en résine : une étape à aborder avec beaucoup de soin : la tourelle du modèle analysé s'est brisée en deux lors de l'ablation de la " carotte " ce qui a obligé à des retouches au mastic ensuite (les seules de tout le kit d'ailleurs). L'affût est moins détaillé que celui proposé par Bandai sur son Möbelwagen car il n'inclus pas la place pour les jambes du tireur, ni à plus forte raison le palonnier commandant la rotation de la tourelle. Mais rassurez-vous, ç'aurait été invisible une fois installé au fond du puit de tourelle.
Le camouflage est basé sur celui observé dans les sources documentaires. Les 3 figurines sont basées sur celles fournies avec le kit Bandai/Fuman. En fait utiliser des figurines tirées de la boîte d'artillerie Bandai (hélas non rééditée) -avec casque d'acier et uniforme de Panzergrenadier- eut été préférable. Une solution intermédiaire serait de peindre l'uniforme de tankiste fourni par Bandai/Fuman en vert roseau...mais une rare photo d'un Wirbelwind en action (vue dans Steelmasters) prouve que l'uniforme noir des tankistes était aussi porté.
En conclusion : un kit de conversion d'excellente qualité, qui s'adapte comme un gant au kit de base. Remarquable.
Sources documentaires :
- Flakpanzer par John L. Rue chez Iso Publications
- Encyclopedia of German Tanksof World War Two par Chamberlain, Doyle et Jentz chez A&AP
- Steelmasters Hors série n°2
© modelstories, 2001.
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