Bandai 8224 1/48 Panzer IV ausf D [1974] Ce kit fait partie de la série de matériels militaires Bandai dont de nombreuses pièces, en particulier parmi les sujets allemands, ont été rééditées par Fuman puis par Frog et pour certains par Gaso-Line. Bizarrement le Panzer IV ausf D ne fut pas de ceux-ci et n'a donc jamais revu le jour depuis la fin des années 70. Le kit en lui-même est tout à fait correct, à part les aménagements intérieurs, auxquels il manque trop d'éléments pour qu'ils soient utilisables (il n'y a même pas la cloison pare-feu entre le compartiment moteur et le compartiment de combat). Pour cette raison je n'ai pas installé ces pièces sauf la culasse du canon. Les chenilles souples manquent de détails sur leur face interne mais vue l'architecture du train de roulement du Pz IV ceci est peu visible. Les figurines fournies sont celles des débuts de la collection donc sans grand intérêt. Les décalques concernent deux engins : 622 et 414 , visiblement inspirés de photos (le lot de bord est spécifié différemment par Bandai pour chaque) mais aucune indication de division n'est fournie. J'ai préféré réaliser un char « générique » de la 1 Pz. Div. Inspiré de l'illustration de la page 62 de l'ouvrage « Blitzkrieg ». Les chiffres tactiques proviennent du PzIV...Tamiya , les croix d'une planche trouvée au fond de la boite à rabiot et les insignes divisionnaires de la planche du Panther Bandai !
En conclusion : ce n'est pas le meilleur Bandai , loin de là, mais c'est l'un des rares sujets reproduits en injecté concernant les premières années de guerre.
Sources documentaires :
Panzer IV in action , Squadron Signal Panzer IV the panzerkampfwagen IV medium tank 1939-1945 par Kevin Hjermstad chez Squadron Signal Blitzkrieg Armour camouflage & markings 1939-40 par Steven Zaloga chez AAP
La tourelle nécessite un peu d'ajustage et d'ébarbage.
L'ensemble canon mérite l'attention lors de l'assemblage , notamment la protection d'antenne, délicate à mettre en place
L'ensemble peint peut être inséré par l'avant de la tourelle
Le châssis assemblé. Les barbotins sont collés au moment de la mise en place des chenilles.
Des segments de corde à piano (A) sont placés dans des trous forés à cet effet pour contraindre les chenilles à un léger effet de fléchissement entre chaque galet de support. Quand aux roues de route, Bandai a mal appréhendé leur moyeu, différent de celui des modèles ultérieurs : un disque taillé à l'emporte-pièce et une section de tube Evergreen (le plus faible diamètre) y remédie facilement (B)
La caisse n'appelle pas de remarque . Pour un matériel de début de guerre ne pas utiliser le phare Notek (pièce 24)
Les figurines sont un joyeux « bidouillage » avec des uniformes qui le sont très peu ...uniforme (ce qui n'est pas loin de la vérité : il y a même des photos de panzermensch en pull-over peu réglementaires!) A : le commandant de char est issu de la boite « d'infanterie allemande » Tamiya B : le pointeur est une figurine de base Revell (dans une camionette Ford!) modifié avec une tête Tamiya et une cravatte. C : le radio est un mécano de l'USAF Hasegawa sans changement D : le conducteur provient d'une boite Fuman avec la 2e grappe de Panzermensch Bandai E : le chargeur est un bidasse de « l'infanterie allemande » Tamiya avec des bras et une tête issus de l'équipage du Krupp protze Kfz69 Tamiya.