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X-kit ref.402 1/48 SO-6026 Espadon [2005]
X-kit est un label de l'artisan français Fonderie Miniature. Ce kit est une variante du SO6025 également disponible chez cet artisan. Il se compose de grappes en injecté, de pièces en résine, en métal blanc et de deux verrières thermoformées.
Documentation effectivement consultée pour ce montage :
Les avions français 1944-1960 par Cuny + Danel Docavia
Quelques photos éparses dans Aviation Magazine
Montage du fuselage:
L'assemblage commence par la section du nez 6025 et la préparation du nez 6026 en résine. J'ai choisi de coller ensemble les deux pièces en résine et des les rabouter ensuite sur le fuselage terminé.
Le fuselage lui-même doit être préparé par la découpe des logements pour les prises d'air latérales. Le mastic P400 de Prince August sera bien utile ici pour éviter trop de ponçage (celui qui sera nécessaire pourra se limiter à du grain fin qui n'abîme pas trop la gravure en creux. La difficulté sera surtout de choisir dans quel sens poser ces pièces. J'ai opté pour placer vers l'avant ce qui m'apparaissait comme des pièges à couche limite….
L'assemblage du cockpit ne pose que peu de difficulté. La notice, ornée de dessins à main levée, nous indique de prendre le siège Heinkel et non celui SNCASO….utile vu que de toutes façons vous n'en trouverez qu'un dans la boite ce qui réduit considérablement les risque d'erreur. Dans l'exemplaire analysé, le tableau de bord était mangé par les bulles. Il a été dûment remplacé par le fabricant.
Dans le fuselage il vous faut placer les logements de train, le cockpit, la tuyère. Assurez-vous aussi que les mortaises devant recevoir les tenons des ailes sont suffisamment larges pour recevoir celles-ci.
Le logement de train avant devrait être (selon les croquis peu explicites de la notice) glissé entre la coque et le fond du cockpit. Comme çà ne passe pas j'ai préféré élargir la découpe dans le fuselage et insérer le logement de train par en dessous. C'est juste un truc qui ne change rien au problème plus sérieux : la pièce « puits de train avant » est plus longue de plus de 5mm que la découpe dans le fuselage ! Ce n'est plus vraiment un problème lorsque vous constatez aussi que le nez en résine est plus large d'un bon millimètre de chaque côté que le reste du fuselage ! Adieu toute la gravure du nez qui disparaît dans un exercice de ponçage intensif. Du coup il faut refaire les plaques obturant les ouvertures des canons. Dans la même phase on peut placer un segment de carte plastique de 6mm de long à l'arrière du logement de train avant pour lui donner la longueur adéquate (heureusement il existe une photo de profil de l'engin qui permet de positionner avec précision ces pièces). Dans le même coin vous aurez une petite antenne à rajouter peu avant la fin.
Selon les photos il semble y avoir une casquette de tableau de bord. Comme le kit ne fournit aucune pièce pour ce faire et qu'un important travail de remplacement des arrières d'instruments rongés par les bulles par du profilé avait été effectué au moment de la création du cockpit, l'avant du fuselage intérieur a été peint en noir et on en a plus parlé (longue hésitation : noir ? zinc chromate ? alu …dans le doute le noir a été retenu).
Montage du reste de la cellule.
Peu de difficulté. Il y a un important travail de nettoyage sur les pièces, mais cela n'a rien de nouveau, c'est vrai du fuselage aussi. Ce n'est pas très agréable, mais ce n'est pas non plus une difficulté. Cela fait partie des contraintes de ce genre de production artisanale…en fait çà repose par rapport à d'autres assemblages ! En fait le reste se monte bien. Il faut faire attention de monter les bidons d'aile de manière symétrique. Les trains d'atterrissage s'assemblent également sans la moindre difficulté mais en regardant les photos dans la documentation car la notice aide peu. Les roues moulées moitié en résine et moitié en injecté c'est un peu curieux de prime abord mais en fait c'est logique car la face externe des flasques est beaucoup plus détaillé comme cela. On pourrait presque appeler çà un truc industriel.
Il y a deux verrières thermoformées. Ce n'est pas un droit à l'erreur car l'une est visiblement plus longue que l'autre. En l'absence d'indication dans la notice et après examen des photos c'est la plus courte qui a été retenue. La verrière nécessite un léger masticage pour améliorer le joint avec le fuselage.
Décoration :
Alu partout à la bombe Tamiya puis reprise de certaines pièces en peintures metal Gunze. La peinture de cette verrière aux nombreux montants n'est pas une sinécure. La solution retenue fut celle du masquage car la section arrondie de nombreux montants ne semblait pas propice à l'utilisation de bandes de décalques. Attention par contre lors de la découpe du masque, l'épaisseur du plastique thermoformé est très variable suivant les endroits et ce serait bête de passer au travers !
Les décalques sont de bonne qualité, complètes et intelligemment découpées avec les centres bleus rapportés. Autre approche saine : le tricolore de gouverne est à peindre.
Un petit cric en scratch évite d'avoir à lester le nez du modèle. Ceci ne poserait aucune difficulté mais alourdirait pas mal la maquette qui fait la taille d'un bimoteur de la 2e GM en longueur si ce n'est en envergure.
Conclusion :
Ponçage et gravure sont encore une fois les 2 mamelles du maquettisme. Mais c'est le lot normal pour ce type de maquette et celle-ci finalement se monte sans trop d'efforts pour obtenir un modèle très original car c'est semble-t-il le seul représentant de l'Espadon en injecté.
Remerciements à Fonderie Miniature pour la fourniture du kit présenté ici.
© JC Carbonel / Modelstories 2005
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