[accueil] [histoire de la maquette] [documentation] [analyses] [forum] [news & expos] [ webmestre ] [aerostories ] [liens]

>sommaire précédent<

Pour agrandir les images, cliquez dessus !

PLANET MODELS 1/48 Heinkel P1077 « Romeo »

Planet Models 1/48 Heinkel P1077 « Romeo »

Ouverture de la boîte
Troisième version du He p1077,  cet avion n'a, semble t'il, existé que sur le papier [NDR : seul le Julia a été commencé mais pour l'instant aucune photo de l'avion complet n'a fait surface ]. Par rapport au Julia I, le pilote avait une position normale.

La maquette est très simple : moins de 15 pièces la composent.
Les pièces sont séparées de leur carotte de moulage à l'aide d'une scie Tiger montée sur un manche fait-maison… C'est l'outil idéal pour ce genre de travaux. Elles sont ensuite généreusement nettoyées à l'alcool de pharmacie, afin d'enlever les résidus de produit démoulant restant sur les pièces. Cela facilitera le collage et la mise en peinture.

Montage et peinture
J'ai assemblé, à grand renfort de mastic, l'arrière du fuselage, les ailes, la double dérive et la partie inférieure du cockpit (avec le siège en position). Le plancher du cockpit (ainsi que la partie supérieure, à part) est peint en Humbrol Hu 111. Un brêlage est fait maison avec de la feuille d'étain récupérée sur une bouteille de champagne et du fil métallique de 0,5 mm. Il est peint en beige avec les boucles en alu.
Le cockpit est fermé et la verrière est mise en place avec force jurons et difficultés diverses (elle avati subit au préalable un polissage MANUEL et un bain de klir).

Outre cette fichue verrière, la difficulté principale de cette maquette réside dans la préparation du moteur dorsal Argus-Röhr. En effet, si j'ai bien compris le truc, ce moteur ressemblait bougrement à celui du V1. C'est donc un tube avec des clapets à l'avant. Ici, seul un magnifique cylindre tout à fait plein est fourni. Avec de fines gravures certes, mais on ne peut plus plein. Il va donc falloir le percer au deux extrémités… au moins sur une courte distance pour donner le change! Par chance, un foret à métal de 8 mm est parfait pour cette manœuvre. Toujours est-il que le fraisage avec une énooorme perceuse sur cette petite pièce en résine ne demandant qu'à ce casser reste un souvenir… émouvant.
L'entrée d'air est habillée avec une grille de récupération (en fait, un morceau de filtre à café en plastique plongé dans du Johnson Klir pour éviter qu'il en se "débobine" une fois coupé).
J'ai ensuite collé le pulsoréacteur en place (il faut bien veiller à le mettre d'aplomb).

Vient ensuite (enfin devrais-je dire) la phase de peinture. Le nez et les saumons d'ailes sont peints en blanc puis en jaune. On masque le bout du nez puis on passe une couche de rouge. On masque l'ensemble du nez et les saumons puis on attaque le camouflage:

  • RLM 76 (Tamyia XF 23 + XF2, dans des proportions respectives de 6 pour 4 - ce que je noterais "6:4") pour le dessous
  • RLM 74 (Hu 27 + Hu 29 + Hu 34 + Hu 96, 91:2:1:1)
  • RLM 75 (Hu 34 + Hu 33 + Hu 70 + Hu 29, 16:7:3:2)
La délimitation des deux teintes est du type "splinter". Une couche de klir au pinceau, les décals, nouvelle couche de klir puis une dernière couche de venris mat Humbrol et voilà cet avion terminé.

Ce petit modèle (16 cm de long sur 10 de large) permet, à mon sens de découvrir la maquette en résine. Elle est assez peu exigeante, même si les assemblages se font "au pifomètre" du fait de l'absence totale de tenon de positionnement.
                                                                   
© Jean-Loup Avet /  Modelstories 2005