Heller Mirage IIIB (1/48)


	[accueil] [histoire de la maquette] [documentation] [analyses] [forum] [news & expos] [ webmestre ] [aerostories ] [liens]


	Heller 80411 Mirage IIIC/B 1/48


	[ sommaire précédent ]

Heller 80411 Mirage III B/C 1/48[2000]

Ce moule de Mirage III fut édité par Heller en remplacement de la version au 1/50 antérieurement au catalogue. La boite analysée aujourd'hui est la troisième édition d'un modèle qui vit le jour en 1977. Ce kit offre le choix entre la version IIIC et IIIB mais n'inclus ni charges (sauf des réservoirs supplémentaires) ni fusée d'appoint SEPR (au contraire du kit au 1/50.) La gravure associe creux et relief selon la sauce Heller habituelle à cette époque : il est dommage que tout n'ai pas été gravé en creux en réservant les reliefs aux panneaux rapportés sur le vrai appareil.
J'ai opté pour l'assemblage de la version B.
On commence par l'assemblage du cockpit (attention il y a une bévue dans la notice car il n'est pas indiqué que les configurations B et C sont alternatives mais utilisent des pièces communes : il faut choisir avant de commencer). Comme toujours il y a place pour des améliorations en particulier au niveau des sièges éjectables et du tableau de bord qui sont assez stylisés. Le positionnement de la glace de séparation des deux cockpits est assez peu précis et demande un renvoi à la documentation.
La tuyère est bien reproduite mais difficile à positionner, faute de tenon de fixation à sa partie avant.
Le fuselage est composé d'une multitude de pièces afin de garantir la modularité entre les deux versions. J'ai collé l'arête dorsale applicable à la version B sur un demi-fuselage puis laissé séché pendant que je m'attaquais aux ailes.
La forme très particulière de celles-ci est parfaitement reproduite alors que c'était là le principal point d'achoppement de la version au 1/50. Les logements de train sont détaillés mais il y aurait matière à sur-détaillage pour les amateurs de tubulures et de durit en tout genre. Ceci est tout aussi vrai pour le logement du train avant.
Le train lui-même est bien reproduit avec ses contrefiches et des flasques de roues bien détaillées.
L'assemblage finale de la cellule a été réalisé dans l'ordre suivant :

Demi-fuselage droit et arête dorsale (une nuit de sèchage)

ensemble demi-fuselage droit et demi-fuselage gauche (une nuit de séchage)

aile et fuselage arrière (une nuit de séchage)

module poste de pilotage et fuselage

Je ne saurais trop conseiller à la fois d'utiliser de la bonne vieille colle en tube pour tous ces assemblages qui impliquent de grandes surfaces à encoller et d'y aller avec modération car le plastique est très fin et serait vite attaqué par un surplus de colle.

Le train d'atterrissage a ensuite été installé pour finir par le nez soigneusement rembourré de pâte à modeler pour le lest.

La décoration choisie qui utilise une combinaison de peinture aluminium Humbrol (en bombe aérosol) et de peintures Testors pour les divers panneaux métalliques (plus du Humbrol argent H11 là où il faut que çà brille) est tirée de l'épisode "Cauchemar à 50 000 pieds" de la première saison des "Chevaliers du Ciel"

Sources documentaires :

le Mirage III C (éditions Ouest France)

Profile n°

Diverses publications Dassault et GIFAS


	Texte et photos Jean-Christophe CARBONEL


	La maquette a été assemblée au standard « IIIB » avec une décoration vue dans un épisode des « Chevaliers du Ciel »


	L'usage de peintures Testors, Humbrol et Tamiya permet de varier les effets métalliques.


	Les décalques Heller sont corrects moyennant un détourage du jaune.


	Ligne d'assemblage de Mirage IIIB permettant de juger de l'emplacement des diverses trappes ...que Heller n'a pas toujours bien positionné ! (illustration : AMD-BA)


	Vue de la place avant du IIIB c'est un peu plus compliqué que ce que fournit le kit (illustration : AMD-BA)


	Ceux-ci d'appellent des « IIID » mais ce sont en fait des IIIB pour l'Australie (D= Dual double commande). Illustration : AMD-BA


	Autre vue d'un « IIID » illustration AMD-BA