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SCRATCH : MORANE SAULNIER STRATODYNE 1/72

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.Scratch : Morane Saulnier Stratodyne 1/72

Dans le cadre de la préparation de l'article sur les avions VTOL/ADAV pour Aérostories il était apparu un fort déficit en « vues d'artistes » représentant les nombreux projets français des années 50. En conséquence il fut décidé de réaliser au moins un modèle pour  pouvoir illustrer en couleur un de ces projets.  Un certain nombre de plans issus du Docavia n° 30 « Avions de combat français 1945-1960 vol 2 » de Jean Cuny furent agrandis à coup de photocopieuse. Parmi ceux-ci le Morane Stratodyne . Le critère de choix résidait dans deux points : la verrière et le fuselage. Les ailes et empennages ne poseraient ensuite aucun problème.

Assemblage
Un réservoir supplémentaire (F16 1/32 ?) découvert dans la boite à rabiot pouvait fournir la pointe avant et même (coup de chance ou loi aérodynamique ?) la tuyère arrière. Mais il était trop court et légèrement trop « maigre » . Par contre un cylindre du bon diamètre fut découvert dans la même boite à rabiot sous la forme de la boite à pile d'un kit japonais. Restait plus qu'à tronçonner et à rabouter !
Le croupion arrière fut amené au bon diamètre avec des bandelettes de Plastruct placées longitudinalement . Ceci eut un avantage imprévu en permettant de délimiter facilement les logements des trains d'atterrissage.  De la carte plastique de .10 délimita les prises d'air frontales (à grand renfort de colle cyanoacrylate pour faire tenir le tout). Arrivé là un intermède ponçage de plusieurs soirées s'imposait : pour se détendre on a découpé les ailes et les empennages que l'on a assemblé (là aussi la colle cyanoacrylate permet de gagner du temps tout en rigidifiant les bords d'attaque et de fuite) Un triangle de carte plastique fut inséré dans l'épaisseur des ailes pour leur donner un profil aérodynamique. La gravure fut minimale : des gouvernes et c'est tout.

Cockpit
Non seulement il fallait une verrière mais en fait du fait de la symétrie de l'engin il en fallait deux. Avec un peu de ponçage  la canopée du Hawker Hunter de Airfix (première édition) fut convaincue de prendre ce rôle. Compte tenu du rôle de cette maquette qui n'atterrirait jamais sur une table d'exposition , il n'y a aucun détail sous la verrière. Juste un panneau peint en noir (ceci va sûrement en choquer quelques uns parmi vous.). C'est une technique fréquente dans les maquettes de films : ne pas détailler plus que nécessaire !. L'ensemble verrière et tuyère fut assemblé en un seul bloc puis collé sur le fuselage..

Détails
Le curieux train d'atterrissage  est basé sur des « trombones » de bureau détaillés avec du profilé Plastruct. Les vérins sont issus de tubes Contrail et de profilé Plastruct. Deux pattes ont été assemblées sur la même face de l'engin et laissées à sécher . Après séchage, les deux pattes complémentaires ont été positionnées dans leurs encoches et une fois que la verticalité du fuselage a été obtenue avec les quatre pattes au sol, les vérins ont été verrouillés à la bonne longueur (ils avaient été maintenus coulissants) à coup de cyanoacrylate.
Enfin pour mettre une tache de couleur un missile a été installé, de manière asymétrique comme illustré sur le plan. Il est dérivé d'un engin du Su-24 de DML.

Les décalques sont issus de l'ancienne planche IPMS avec quelques instructions techniques illisibles sorties d'un kit de robot japonais. Un panneau noir a été installé derrière chaque tuyère supérieure.  L'ensemble est resté très simple (juste une lettre d'identification) en s'inspirant des divers prototypes de l'époque .



Des questions ? Des remarques ? Des suggestions ? N'hésitez pas à en faire part à l'auteur .


©
modelstories, 2001.


Texte et photos Jean-Christophe CARBONEL

La Photo qui servit de base au trucage de Aerostories. La photo de fond avait déjà été choisie en fonction de la géométrie générale de l'avion et imposait donc des conditions d'éclairage ainsi que la sobriété de la décoration.

Cette autre vue permet de voir le missile et l'intégralité des marquages mais elle ne restitue pas correctement la géométrie de l'avion.

Avant peinture mais après que la cellule ait reçu une couche d'apprêt. En 1 la verrière protégée par de la bande collante Tamiya. En 2 les différentes sections du fuselage avec le tronçon bleu qui permit d'amener à la longueur souhaitée le « réservoir supplémentaire » d'où est tiré le fuselage

En 1 le missile extrait de la boite du Fencer au 1/72 de DML moyennant un redécoupage des empennages.
En 2 les bandes blanches à peine visibles sont les bandelettes Plastruct qui délimitent les logements de train.
En 3 les vérins sont coulissants car formés de tube Contrail qui s'emboitent l'un dans l'autre. Une fois que l'on est certain que les 4 pattes touchent le sol on verrouille les vérins avec une colle par capillarité. En 4 les pattes sont principalement des trombones de bureau emboîtés sur des tiges en U de Plastruct.