.Project X Hawker Siddeley P1154 Royal Navy 1/72 [1995]
Ce kit vacuformé a servi à illustrer l'article sur les avions à décollage vertical dans aérostories. Il se compose d'une planche de styrène thermoformé (plus une autre pour la verrière), de pièces en white metal et de curieuses décalques mi à frotter, mi à mouiller ( qui n'ont pas été utilisées). Il faut donc commencer par séparer chaque pièce de la feuille. La méthode employée ici est de découper aux ciseaux à environ 1 à 2mm du bord de la pièce et de finir au ponçage à gros grain . Quand on voit le jour c'est le moment d'intervenir au cutter pour détourer définitivement la pièce .Mauvais moulage ou mauvaise découpe ? Les deux pièces formant le nez n'étaient pas symétriques bien que une fois associées elles produisent une pièce conforme au plan . Rien qui ne se règle avec un peu de mastic Les flancs du fuselage sont doublés par une petite bandelette intérieure qui permet d'emboîter fuselage supérieur et inférieur...pas d'illusion à avoir çà ne tourne pas au « snap » pour autant. Le fabricant fournit des cloisons renfort sui seront découpées pour tenir compte de cette surépaisseur locale. Point assez délicat : les cloisons internes des prises d'air . Après beaucoup de bidouillage on arrive à découvrir laquelle va à babord, laquelle va à tribord. Ensuite tout le jeu consiste à affiner fuselage et cloisons jusqu'à arriver à quelque chose d'acceptable. Une astuce : si vous avez peur de transformer en dentelle vos bords d'attaque : renforcez l'ensemble à la colle cyanoacrylate. Vous pouvez même utiliser la colle « Gel » pour boucher des petits trous ou rectifier une erreur de découpe. Une fois le fuselage refermé on passe aux ailes et empennages. Là aussi les bords de fuite sont renforcés à la colle cyanoacrylate avant ponçage/affinage (attention la cyanoacrylate n'est jamais utilisée seule pour les joints porteurs : toujours de la colle pour maquette normale. La colle cyanoacrylate n'a qu'une très faible résistance mécanique à l'arrachement latéral). Beaucoup de mastic à prévoir là aussi. Les pièces en métal sont assez quelconques mais suffisantes pour l'affaire. Si nécessaire vous pouvez les remplacer par d'autres (F-14 ?). La verrière se met en place sans difficultés. Quand aux décalques devant l'incompréhension suscitée par la notice (très elliptique sur le montage : globalement vous avez un plan éclaté et débrouillez-vous) la boite à rabiot a été sollicitée.
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L'appareil terminé avec des décalques venues d'un Phantom (Frog ?) et sur un décor Verlinden
Le fuselage avant de le fermer. En 1 l'une des cloisons fournies par le fabricant. En 2 le renfort collé le long du demi-fuselage. En 3 les cloisons intérieures des prises d'air. En 4 le logement du train d'atterrissage : une découpe similaire lui correspond dans le deuxième demi-fuselage. (Ici c'est le demi fuselage supérieur que l'on voit)
La cellule presque terminée (sans les empennages) attend de recevoir les détails en white metal après un dernier ponçage. Les zones foncées pointées en rouge sont les joints des demi-fuselages qui ont reçu une couche de bleu-marine pour débusquer les imperfections de ponçage.